• Aujourd'hui chères lectrices, chers lecteurs, je vous publie un court récit inspiré des duels de chevaliers dans les romans d'amour courtois. Mais pas que inspiré de ça. Aussi inspiré d'une de mes balades. Je sais que vous êtes impatient(e)s de lire de nouvelles histoires de ma plume, donc j'ai décidé de la mettre en ligne.

    Bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

     © Dauptain Arthur, Tous Droits Réservés.

     

    Deux chevaliers se faisant face.

     

    Des deux côtés du chemin se tenaient deux chevaliers se faisant face. L'un était monté sur un destrier blanc et pur, l'autre chevauchait un cheval à la robe noire. Tout deux portaient une armure d'acier magnifique aux reflets d'argent. Ils se défiaient de leur lance, leurs montures piaffaient d'impatience, grattait le sol de leurs sabots. Le pavois de la rose blanche sur fond noir et le bouclier de la rose rouge sur fond blanc se préparaient à recevoir la charge féroce de leur adversaire. Ils ne se quittaient pas une seconde des yeux, un regard épineux, d'inimitié, de haine même.

     

    Ils allaient s'élancer, les lances voleront en éclats, et le combats continuera à pied. Les deux combattants échangeront leurs coups d'épées, puissants, vaillants, avec la seule volonté de vaincre. Les coups de parts et d'autres pleuvront telle une tempête. Éclairs, tonnerre, bientôt les bruits de la bataille couvriront le chant de la rivière.

     

    L'herbe laisse place à la terre, sur celle ci gisent déjà les deux boucliers, entaillés, découpés, éclatés. Les deux guerriers continuent de combattre tels deux dieux voulant à tout prix obtenir un élément ou un sanctuaire. Parfois le sang gicle et les mailles des hauberts se déchirent sous les coups. Voilà bien plusieurs heures que les combattants avaient jetés leurs plaques d'armures cabossées, pliées, détruites. Ils ne gardaient que leur heaume à cimier blanc ou rouge. Les deux épées finirent par elles mêmes par s'entailler, se courber, se briser. Avec la Dame de la Nuit pour seule juge, les deux duellistes s'attraperont et lutterons d'un seul corps, d'une seule hardiesse.

     

    Des deux côtés du chemin se tenaient deux rosiers se faisant face. Les deux avec la même volonté de surpasser l'autre. Mais les deux buissons, sans cheval, ni épée, n'avaient que fleurs et parfum pour triompher de l'autre, ne pouvant croiser leurs épines.

     

    Écrit par Arthur Dauptain, ©Tous Droits Réservés.

     


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  • Bonjour chères lectrices et chers lecteurs !

     

    La semaine dernière je vous avez écrit un conte spécialement pour Noël.

    On va commencer l'année 2018 (Bonne année et bonne santé en passant.) par un conte orienté combat.

    Je ne sais pas trop comment le classer celui là, je pense le classer dans les récits divers de Faellian au Troisième Âge.

    J'espère qu'il vous plaira, bonne lecture.

     

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    La Lance et la Hache.  

     

     

    Il était une fois, un grand chevalier à l'armure d'argent étincelante. Au heaume surmontée d'un cimier de plumes blanches délicates. Il brandissait fièrement le bouclier orné de son blason et sa lance d'un argent pur et de bois blanc. La foule autour de la lice hurlait en plein délire, « La Lance d'Argent ! La Lance d'Argent ! ». On ne voyait pas son visage derrière sa visière, mais pour sûr, il souriait à pleines dents. Sa belle monture blanche, grattait le sol impatiente de s'élancer. Un majestueux chevalier. Le genre d'idiot qu'on voyait dans les contes pour répandre une idéologie flatteuse de la chevalerie. Il n'avait certainement pas le courage ni la bravoure de ses ancêtres ayant autrefois combattu les démons et dragons ayant envahi ce monde. Non, ce n'était qu'un gros dindon plein de richesses avec une belle armure et ayant certainement poutré que des paysans.

     

    Lui faisait face l'adversaire du jour, un peu plus féroce que les pécores et bandits qu'il transperçait d'habitude. C'était un de ces hommes du Nord, bien battit, mais il n'ayant qu'une modeste cotte de mailles par dessus une armure de cuir. En plus, il ne possédait pas d'épée, ni de lance, juste une hache à deux mains et une petit hache de jet attachée à son flanc. Dans le Saint Royaume, les haches c'était des armes de paysans et de bandits. Les divers personnes de toutes classes sociales venus assistés au duel le surnommaient d'ailleurs « Le Bûcheron ». Pour se défendre, il avait une petite rondache de planches, le genre de bouclier à peine bon pour stopper des flèches. Il aurait pu venir avec une poêle à frire que sa modeste protection n'aurait pas paru moins riche. Une bonne poêle à frire étant certainement plus coûteuse que cet accessoire qui volera en éclats au premier coup. Dans ses contrées nordiques, il était un guerrier de faible renom, dans ses contrées plus riches et moins barbares, il passait pour un simple paysan ayant pu acheter ou voler une côte de mailles donc.

     

    Le début du combat fut décidé. Le « Bûcheron » semblait nerveux, il détestait combattre des combattants à cheval. Il se mit en position derrière son bouclier pour absorber la charge de son adversaire. « Par les Dieux, j'ai jamais eu un bouclier si ridicule, mais il tiendra. » Murmura-t-il d'une voix rauque pour se rassurer soit même. Le Chevalier lui, était occupé à accueillir une dernière fois les cris de la foule. Il finit par abaisser sa lance dans la direction du barbare qui le fixait de son regard froid. « Yaaa ! » s'écria-t-il en lançant sa monture. Tel un rayon de lumière, le paladin fonça sur son adversaire. La lance transperça le bouclier le faisant voler en éclat. Le guerrier tomba à terre renversé par la charge. « Glourf ! » Souffla t'il en s'écrasant et roulant à terre.

     

    L'homme du Nord se redressa avec difficulté en serrant les dents. « Je hais les chevaux ! » Cracha-t-il. « Descend de ta maudite monture et vient te battre comme un homme ! » Le provoqua le Guerrier en colère. « Descendre de cheval ? Mais voyons ! C'est à cheval que se battent les vrais hommes ! Je vais pas me battre comme un bouseux comme tu le fais ! » Répondit le noble avec dédain. Le cavalier manœuvra sa monture et chargea à nouveau. « Tu vas goûter mon fer ! » Hurla le soldat à pied en brandissant sa grande hache pour tenter de jeter son adversaire de dos de sa monture et prendre l'avantage. Les deux combattants semblaient n'avoir que dégoût l'un pour l'autre. Le choc fut terrible. La Lance d'Argent transperça et déchira la maille du guerrier et la Hache frappa si fort l'armure que celle ci manqua de se fendre. Aucun des duellistes ne tomba à terre, aucun ne pouvait faire cette honneur à l'autre de faillir.

     

    « Pff ! Pas mal pour quelqu'un comme toi ! » Cracha le chevalier un peu choqué par la puissance du coup que lui avait donné le guerrier. « Mais dommage, il n'y aura qu'un vainqueur ! » S'écria-t-il.

    « En effet » Dit modestement l'homme du nord en jetant sa grande hache et se saisissant de son autre arme. La foule acclama le combat et surtout leur favori qui allait remporter ce combat. A quel beau combat ! Le chevalier jeta son heaume à la foule, l'honorant au passage de son beau visage. On dit même qu'un demoiselle s'évanouit en le voyant ! Ce n'est d'ailleurs pas une preuve de beauté mais bon … ça n'empêchera pas la monture de s'élancer une nouvelle fois. Et là ce fut soudainement le silence. Ce gaillard vaniteux avait commit une grave erreur en se débarrassant de son heaume. Ce soit disant bûcheron était assez habile pour lui lancer sa hachette en pleine tête ! Peut être était aussi la chance qui avait guidé son poignet ou le hasard que la précieuse tête de l'autre fut sur la trajectoire de l'objet. Le chevalier lâcha sa lance et tomba en arrière, puis glissa de son cheval et tomba à terre avec la grâce d'un sac à patate. Si il n'était pas encore mort, l'angle de sa tête au moment de frapper le sol par rapport au reste du corps qui s'écroulait lourdement l'avait achevé. La foule était horrifié et n'osait prononcer le moindre mot.

     

    Le guerrier ramassa sa hache et la brandit en signe de victoire.

    -« Hahaha ! Vous avez vu ! Un instant j'ai cru que j'avais aucune chance contre lui ! » Lança le guerrier au public joyeusement. Le seigneur présidant ce duel finit par se lever et prendre la parole.

    -« Vous êtes un bon combattant. Vous nous avez donné à tous une belle leçon. Au lieu de tous parier sur le Coq, nous aurions dû parier sur ce Loup que nous prenions pour un Vermisseau. Ce Chevalier était bien vaniteux, mais avoir la connaissance du combat est une chose, combattre en est une autre. » Déclara-t-il à l'intention de toute l'assemblée.

    -« Dites moi, accepteriez vous de devenir maître d'arme pour nos jeunes chevaliers ? On leur apprend à bien se battre, mais vous pourriez leur apprendre à faire face à divers adversaires avec votre expérience. » Proposa le seigneur.

     

    Le guerrier venu du Nord accepta car c'était un honneur pour lui de forger des jeunes gens à devenir de grands combattants. De plus, ce n'était pas désagréable pour lui qu'on reconnaisse sa valeur. Il ne ressemblait certes pas à un noble de ces contrées et n'avait pas leur richesse, mais son expérience du combat reposait sur de bien plus nombreuses batailles.

     

    Écrit par Arthur Dauptain ©Tous Droits Réservés.

     

     

    Rempart de Provins

    Rempart de Provins (juste pour faire joli et pas avoir que les lignes serrés du conte ^^)

     


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  • Il y a un moment que je souhaitais écrire un conte avec un petit renard, et j'ai enfin écrit un petit conte avec un renard !

    A la base je souhaitais publier un conte le 21 Décembre. Après avoir réfuté plusieurs idées, j'ai décidé d'écrire un petit conte tout simple.

    J'ai essayé d'ajouter un peu d'originalité et de l'humour dans le texte. Puis l'un des personnages étant très caricatural, j'ai décidé de finir sur une note positive. Car au final ce conte sera mon conte pour Noël. Et oui, nous sommes le 23 Décembre !

    Au final, je retrouve un peu l'ambiance des vieux contes de féerie et je suis assez content de mon travail.

     

    Je vous souhaites une bonne lecture, en espérant que vous aimerez ce conte de ma plume.

    Bon réveillon et joyeux noël !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.

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    Le Premier Hiver de Koki, le Petit Renard

     

    L'Hiver était désormais là, blanc, froid, sombre. Les forêts étaient humides, tristes, silencieuses. Les blés des champs semblaient avoir étaient transformés en farine et que celle ci recouvrait désormais la terre. Mais ce n'était hélas pas de la bonne farine pour faire de la pâtisserie. C'était de la neige, quelque chose de bien désagréable pour les petites pattes sensibles de notre jeune ami Koki. De son pelage aux teintes rousses, il parcourait les étendues glacées à l'orée de la forêt, tel un petit bout d'Automne qui refusait de partir face à l'Hiver. Trottinant sans bruit comme à son habitude, il découvrait l'hiver, rude et désert pour la première fois. Quel changement pour ce petit lutin espiègle à fourrure ! Il s'était régalé de mulots l'été, de pommes et de loirs à l'automne mais hélas … Il n'avait pas eu à se mettre quoi que ce soit sous la dent ces derniers jours. Il gratta de toutes les forces de ses petites pattes de renard le sol près d'une vieille souche pourrissant. Malgré tout ses efforts, il ne pu arracher du bois qu'un vieux champignon et un petit scarabée. Il croqua le scarabée et renifla le champignon. Berk ! Pas mangeable ! Ce truc n'avait rien n'a voir avec les délicieuses surprises du sous bois à l'automne.

     

    Le ciel s’obscurcit et la neige se remit à tomber. La boule de poils fut parcourue d'un frisson. Il reprit sa route, s'avançant dans les champs. D'un coup, Koki se figea, il a entendu un bruit. Un rongeur ? Le renardeau encore peu expérimenté guette, à l'attente d'un nouveau bruit. Rien. Mais au cas où, il décida de bondir dans la direction du son qu'il avait entendu. S'élançant dans les airs, il plongea la tête la première dans la neige. Splouch ! Mais il n'attrapa rien du tout. Il se dégagea de la neige et ébroua sa fourrure. Pendant que les doux cristaux de glace retombait autour de lui, il resta perplexe. Il avait vu de loin un renard faire ça et ressortir de la neige avec un mulot bien gras dans sa gueule, mais apparemment ça ne fonctionnait pas comme ça. Il continua son chemin aux aguets, bondissant de ci, de là, dansant avec les vents froids, virevoltant avec les flocons. L'aventure de Koki le mena près d'une ferme.

     

    Il entendu des bruits provenir d'un poulailler. Le fermier avait mal protégé le bâtiment et goupil passa sa tête dans un recoin.

    Et là, il vit … le paradis pour un renard ! Quoi que les renards préfèrent certainement une belle forêt à l'Automne en guise de paradis, avec de beaux tapis de feuilles dans lesquels se rouler avec volupté, des pommes à grignoter jusqu'à ne plus avoir faim et des mulots dansant sur les arbres. Enfin je suppose ! Koki était surtout hypnotisé face à cet étrange spectacle. Il voyait des animaux ne connaissant pas la dureté des lois de la nature. Des volatiles qui ne fuyaient pas les prédateurs. Des repas bien gras sur patte ! Avait-il le droit de se servir ? Après tout, il avait chassé des centaines, voir des milliers de campagnols durant l'été. Si la récolte était bonne, c'est grâce à ses efforts autant que ceux du fermier ! Croquant mulots de ci, loirs de là, il avait protégé la récolte et avait empêché les rongeurs de dévaster les champs et les vergers ! Le cultivateur pouvait bien lui offrir une poule pour Yule, non ? Un dodu cadeau pour un précieux allié ! Il resta subjugué et affamé, il ne fit pas attention. La planche sur laquelle il était agrippé céda et le jeune renard tomba bruyamment parmi les volailles. Les oiseaux obèses s'éparpillèrent comme elles pouvaient en poussant des caquètements paniqués. Koki secoua la tête et reprit ses esprits. Il bondit au cou d'une poule bien grasse qui tenta de se défendre mollement avec ses maigres pattes. Mais les griffes de la poule aussi affûtées à gratter la cours étaient elles, ne pouvaient à peine décoiffer le pelage du renard. Pendant que les survivantes formaient un cercle en poussant les cris d'alerte. Koki dominait le corps sans vie de sa cible. Mais c'est alors que la porte du poulailler s'ouvrit violemment.

     

    Le fermier une fourche à la main mit un temps à discerner en grimaçant se qui se passait dans l'obscurité de la petit bâtisse, mais il comprit rapidement qu'un renard se tenait là, au dessus de la poule qui souhaitait déguster avec sa famille au réveillon. « Oh toi ! Sale voleur ! Tu crois réellement que tu vas me truander ma plus belle poule ? » S'énerva le paysan. Koki traîna l'objet de sa rapine en espérant pouvoir se sauver avec. Mais les griffes de fer de l'outil du cultivateur manqua de se planter dans son dos, n'ébouriffant que de peu son pelage. Le renard comprit qu'il valait mieux filer à toutes pattes pour pas finir embroché. Il abandonna la poule près de la porte juste au moment que le fermier assena un puissant coup dans sa direction. La fourche traversa le bois mais le goupil esquiva dans une roulade en poussant un cri surprit. Il se mit à débouler la pente devant la ferme comme une petite avalanche. Il se remit sur ses pattes, s'ébrouant. Brrr ! L'hiver ça ne paraît pas, mais c'est trop d'aventures ! Il en avait ceci dit, pas fini avec le fermier. Le bonhomme était de plus en plus furieux. Il dégagea son arme d'un coup de pied rageur tout en brisa la porte et se mit à pourchasser l'animal sauvage. « Sale renard ! Tu as bousillé ma porte ! » S'écria-t-il fou de rage. Koki poussa un cri plaintif et couru à toute hâte vers un arbre. Il bondit et grimpa dans l'arbre comme il put. L'homme en colère était arrivé juste sous la branche où le renard s'était réfugié. « Tu verras quand je t'aurai chopé sale bestiole ! Je ferai des gants avec ta peau ! » Continuait de vociférerai l'humain à qui voulait l'entendre. Koki comprit qu'il était foutu. Il ferma les yeux et … il dégringola.

     

    Le renard senti la neige sur sa fourrure. Il n'avait pas mal. Il était mort ? Non, il avait encore faim. La branche semblait s'être brisée sous le poids du renard, ou était un lutin farceur qui avait décidé de punir le comportement de l'homme ? Celui ci c'était prit la lourde branche en plein nez et semblait s'être évanoui. Koki se précipita vers le corps de la poule, le saisit et s'enfuit comme il pu dans la forêt.

     

    La dame de maison, rejoint son mari.

    -« Eh ! Roger ! Mais qu'est ce que tu fiche allongé dans la neige ? Tu compte les glands dans l'arbre ? Eh bé, mais que c'est un pommier tu sais ! »

    Le bonhomme rouge et honteux se releva.

    -« Oh ! Ma biche ! Tu ne vas pas me croire ! Si je suis comme ça, c'est qu'un vil renard m'a attaqué ! » Se plaignit l'homme.

    -« Un renard ? Tu es sûr qu'il ne sortait pas d'un bouteille de rouge ? » Se moqua sa femme.

    -« Si, si ! Je te jure ! Il m'a même prit une poule ce truand ! » Se défendit le fermier.

    -« Ah bah si tu donne nos poules contre du vin, ça va pas aller ! » S'énerva la fermière ne voulant pas croire l'histoire de son mari.

     

    Assit sur une bûche, se léchant la patte se tenait un renard. Koki avait l'estomac rassasié.

    Il n'avait pas encore comprit ce qui s'était passé, mais il réfléchirai à deux fois avant d'aller fouiner dans une ferme.

     

    Lorsque le paysan rentra dans le poulailler pour compter ses poules et réparer les dégâts de cette mésaventure. Il y trouvât une petite bouteille. Il y goûta et il trouva que c'était le meilleur vin qu'il n'eut bu de sa vie ! Depuis ce jour, plus jamais il ne pu boire à nouveau de la vinasse du village ! Sa femme ne comprenait pas, son mari devait être malade pour sûr ! Mais d'ailleurs, que faisait cette bouteille ici ? Sûrement quelqu'un qui voulait d'excuser de la chute d'une branche …

     

    Tout le monde peut changer et l'Hiver suivant, Koki trouva une poulette laissée dans une petite gamelle à son attention. Il la mangea et pour laisser un remerciement pour le repas, laissa une magnifique crotte à côté de l’assiette. Dans l'arbre on entendit une petite voix. « Bon Koki, faut vraiment qu'on t'apprenne les bonnes manières ! »

     

    Écrit  par Arthur Dauptain, © Tous Droits Réservés.

     

    La Tour César à Provins après une petite neige.

     


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