• Ce soir j'ai envie d'écrire un truc au hasard car j'ai envie d'écrire.
    Alors j'ai écris ce petit conte, avec une adorable petite renarde...
     


    Une Petite Renarde qui Pêche

     

     

     Je dédie ce conte à ma Syn, Renarde expert en Mythologie.
     

     
    La brise était tiède lorsqu'elle faisait murmurer les branches des saules, murmures presque inaudibles à cause de la grande chute d'eau qui se jetait depuis le flanc de la colline. Le vent faisait s'envoler les doux pétales des cerisiers en fleurs comme une douce neige de printemps. L'un d'eux, se posa sur le petit museau d'une renarde assise à l'ombre d'un des saules. "Kitsu !" Éternua t'elle en faisant choir son chapeau. "C'est bien ma veine ! Voilà qu'un pétale de fleur est venu taquiner mon nez !" Se plaignit t'elle en se frottant le nez encore prit de démangeaisons. Les pétales volant au vent lui firent lever les yeux au ciel qu'elle contempla longuement rêveuse. Un souffle printanier s'engouffra doucement dans son large kimono rouge avec des motifs floraux blancs l'agitant comme si il était animé par une vie propre à lui. Les ombres des branches de l'arbre dansaient sur sa peau pâle. Elle se sentait heureuse comme toujours, une vie simple, douce et agréable.
     
    Une coccinelle vint se poser sur ses pieds chaussés de petites sandales, les chatouilles des pattes de l'insecte la ramena à la réalité. La petite renarde replaça son chapeau sur sa belle chevelure blonde détachée qui lui descend jusqu'en bas du dos. Elle regarda ce qu'elle était entrain de fabriquer, posé sur ces jambes croisées en tailleur avant son récent éternuement bruyant. C'était une jolie canne qu'elle avait taillé avec un petit couteau trouvé abandonné par des humains. Elle regarda le moulinet qui attendait de recevoir son fil prêt à attraper de beaux poissons. "Encore un peu de travail, Mugi, et tu pourrai pêcher un délicieux repas !" S'encouragea t'elle en reprenant son ouvrage. Elle remplit la bobine du moulinet bien soigneusement puis regarda son ouvrage fini. "Parfait ! Plus qu'à trouver un appât..." S'écria t'elle alors qu'elle brandissait son nouvel outil en remuant sa queue à la fourrure rousse et douce, toute joyeuse . Mais d'un coup l'éclat de ses yeux verts faiblit un peu... Elle se rendit compte que elle ne savait pas quoi utiliser comme appât... que mangent les poissons ?
     
    C'est alors qu'elle aperçu une petit mulot tentant de traverser la rivière sur un nénuphar à la rame. En un éclair, elle bondit et captura le rongeur dans ses fines mains aux doigts élégants. "Super ! Je suis sûr que les poissons aiment les mulots !" S'exclama toute contente la jeune femme aux oreilles animales. "Vous êtes folle ? Les poissons ne s'attrapent pas avec des mulots !" Protesta la faible créature. "On les attrape avec quels appâts alors ?" Demanda la goupil. Le campagnol chercha une échappatoire et vit les cerisiers. "Vous voyez les arbres là bas ? J'ai vu que les humains ramassaient parfois les fruits pour s'en servir comme appât." Expliqua la bestiole.
     
    Petite renarde recueilli quelques fruits dans son chapeau et lança sa canne armée d'un de ces appâts pour essayer d'attraper sa première pêche. Après un long moment, aucun poisson ne fut intéressé et la renarde commença à se mettre en colère. "Tu m'as menti ! Je ne pêcherai jamais ma première prise comme ça ! Je vais te manger minuscule idiot !" Cria énervée la kitsune sur la petite créature apeurée. "Non ! Non ! Pardon Dame Renarde ! Je ne voulais pas vous tromper je vous assure !" Pleurnicha le mulot tout tremblant.
     
    Alors que Mugi la Renarde allait se saisir du campagnol, mais un grand hibou se posa sur la branche du vieux saule. "Hou hou ! Que faites vous ?" Salua intrigué le rapace.  "Dame Renarde ne sait pas comment pêcher!" S'écria le rongeur. La Kitsune le fusilla du regard, les poils de sa queue hérissés. L'oiseau nocturne tranquillement partagea son savoir avec la jeune fille devant lui. "Pour pêcher du poisson, tu dois avoir une bonne canne souple et résistante. Pour les appâts, le mieux sont des gros vermisseaux ou des limaces pour attirer des prises. Vous pouvez aussi essayer avec divers espèces d'insectes dont les poissons raffolent."
     
    Mugi partit à la recherche de nouveaux appâts, tandis que le mulot en profita pour se sauver pour éviter d'être dévoré par la Renarde en colère. La goupil trouva une grosse limace dans un fourrée. Elle la saisit du bout des doigts en faisant une grimace de dégoûts. "Berk ! C'est dégoutant !" Se plaignit t'elle. Elle se dépêcha de tenter une nouvelle fois de pêcher quelque chose. Elle attendit un long moment sous le regard protecteur du sage de plume. D'un coup, le fil de la canne partit d'un coup. La Kitsune se crispa et après une longue lutte , elle tomba à la renverse chiffonnant son beau kimono. Sous sa traction, une grande carpe sorti de l'eau qui tomba près de la renarde en gigotant. La renarde toute heureuse se jeta sur sa proie les yeux brillant. Elle la prit, la regarda longuement en remuant sa queue toute contente. Puis d'un coup mordit dedans toute heureuse. Elle allait enfin pouvoir remplir son petit bidou d'un délicieux repas, avant de connaître, qui sait, d'autres aventures...
     

    Écrit par Imryl le Faé, ©Tous Droits Réservés, toutes reproductions ou copies interdites.

    Je possède un autre blog ailleurs, donc si vous voyez ce texte là bas, c'est bon, c'est juste l'article original car mon autre blog j'y poste un peu tout et n'importe quoi et parfois des écrits que j'improvise.

     

     


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  •  Voici une courte nouvelle de fantasy portant sur une chasse au dragon pour m'excuser de mon apparente absence du blog. La première semaine d'Avril a était très chargée pour moi et la seconde a était plus calme, mais j'étais pas en grande forme. J'ai du mal à trouver de l'inspiration et tout ce que j'envisage à écrire, je finis par désaprécier le scénario du texte et l'abandonner. J'ai peu de temps, mais je vous ai écris ceci que je trouve correcte même si un peu court, mais aujourd'hui j'ai pas trop le temps. Avec le texte, je mets une screenshot du jeu vidéo "The Elder Scrolls V: Skyrim" auquel je joue pas mal pour me mettre dans une ambiance fantasy et essayer d'avoir de l'inspiration.
     
    Le texte en lui même est plus un exercice de style, en me basant sur les sensations de jeu et en les romançant. un entrainement qui reste très correct toutefois. Ce texte reste particulier parmi tout ceux que j'ai écris car il tient limite plus de rôle play que d'un récit s'inscrivant dans mon univers. Toutefois, je ne reprends en rien le jeu auquel je joue, ni son histoire, ni son univers. Ceci est une histoire de chasse au dragon classique inspirée d'une action et de sensations dégagée par une session de jeu et interprété différemment.
    Je vous laisse apprécier, bonne lecture et à très vite !
     
     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

    © Dauptain A A Arthur, Tous Droits Réservés.

    La Chasse au Dragon

     
     
    Mes compagnons étaient à terre, blessés ou même morts. J’étais le dernier à faire face à la bête. Nous étions vraiment mal payés pour ce genre de travail. Éliminer un dragon tout de même ! Le reptile me survola, la bourrasque de ses puissantes ailes me déstabilisa tout en couvrant mon champs de vision de poussière. Où était-il ? J’entendis son grondement dans mon dos. J’engagea un flèche dans mon arc et chercha la monstrueuse forme sombre dans le ciel. “Où est tu démon ? Viens que je te transperce de mon dard d’acier ! Tu serai donc un lâche ?” Hurlais-je plein de rage et de désespoir.
    Le dragon poussa un hurlement de fureur et je vis une ombre se jeter vers moi. C’était peut être déjà peine perdu ... Plus de trente flèches, oui ! Deux carquois entier que j’avais tiré sur son épaisse armure d’écailles ! A chaque fois mes projectiles étaient déviés par le cuir invincible de la bête. J’ajusta mon tir, peut être mon dernier alors que la bête fondait sur moi ... Allais-je mourir ici ? A la vitesse d’un faucon, la forme monstrueuse se rapprochait de moi en piqué. Je décocha mon ultime flèche avant qu’une onde de choc explose devant moi.
     
    Je fus projeté à terre enveloppé dans un épais nuage de neiges et de poussières, tout tremblant que j’étais, je réussis à ramasser l’épée d’un de mes frères d’armes à terre. Il était temps, le nuage se dissiper et je plongea mes yeux dans le regard du monstre. Puis l’affreux reptile se rua sur moi la gueule grande ouverte. Je tente de me défendre de la pointe de ma lame. Et les Dieux semblaient avec moi, la pointe de mon arme s’enfonça profondément dans la mâchoire supérieur pleines de dents aiguisés dans un flot de sang. L’acier plongea jusqu’à la garde dans la chair et les os moins durs à cette endroit de sa gueule, et dû atteindre un point faible de la créature, car celle-ci tourna sa tête sur le côté en expirant un puissant soupir. Le dragon s’écroula sur le côté, il était vaincu.
     
    Je resta longtemps tremblant sur le sol gelé, couvert de sueurs et de sangs. J’ai eu toujours eu du mal à me rendre compte de l’exploit, même plusieurs années plus tard ... J’avais triomphé d’un dragon ! Nous prîmes soin de nos blessures pour ceux qui étaient encore en vie, et honorèrent nos morts avec un cairn.
    Les villageois de la région pensèrent ne plus jamais voir de dragons.
    Mais malheureusement ...
     
     
    Écrit par Arthur Dauptain.
     
     


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  • Enfin ! Enfin ! Enfin je peux vous proposer un nouveau conte à lire !

    "La Bénédiction de Kitsune" est un conte inspiré de la mythologie japonaise, même si j'ai pris pas mal de  liberté vis à vis de la vraie mythologie japonaise. Voici un moment que je souhaiter écrire des contes dans un univers japonisant, c'est chose faite !

    Cette histoire était à la base un gribouillage décrivant le background de mon petit village de style japonais que je construis sur Minecraft en solo et en multijoueur. J'espère que ce conte vous plaira, bonne lecture chers lecteurs et chères lectrices.

    Ps: J'ai un bug avec ma présentation ... Je ne sais pas d'où ça vient ... dans l'éditeur de texte tout est propre ...

     

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    © Dauptain A A Arthur, Tous Droits Réservés.

     

     La Bénédiction de Kitsune

    ou
    La Tendresse d'Inari

     

     
    Il était une fois, un petit village de fermiers et de bûcherons près d'une belle forêt de pins. Les villageois vivaient de leur labeur à la rizière et du travail du bois. La vie était paisible et le prêtre dans son petit temple de bois remerciait la Divinité Inari pour ces récoltes abondantes et la Déesse Amateratsu pour sa douce chaleur, tendre comme celle d'une mère bienveillante.

    Mais un terrible Ôni observait le village trop heureux à son goût depuis la montagne. La malveillance de ce démon lui souffla de mettre un terme à ce bonheur hideux. Alors il fit venir les nuages de tempête de l'Océan pour gâter les récoltes. Il fit souffler fort le Vent pour briser les arbres et mettre à terre les toitures qui protégeaient les frêles humains de la pluie glacée.

    Terrifié, le vieux moine psalmodiait des prières à la Déesse Inari pour qu'elle vienne sauver le village. Mais les divinités protégeant cette Terre du Soleil levant semblaient sourdes. « Pourquoi ne nourrissez vous plus vos enfants ? Pourquoi les punissez vous ? » Pleurait le moine. « Nous avons toujours tout fait pour vous respecter et ne jamais nous attirer votre courroux. » Continuait à supplier le vieillard.

    Et soudain, un éclat de la Mère Solaire transperça la masse ténébreuse des nuages comme la lame aiguisée d'un katana tranche le traite. De ce rayon jaillit une forme. Le vil Ôni prit la fuite paniqué et le beau temps revint.

    La créature s'approchait délicatement du sol. C'était un magnifique renard à neuf queues à la merveilleuse fourrure blanche. Les villageois regardaient la chose s'approcher depuis les cieux avec stupéfaction. La Messagère du Dieu Inari posa sa première patte dans les cultures des Hommes et dans un éclat de lumière prit l'apparence d'une belle femme en kimono de rouge et de blanc. L'Esprit remua ses oreilles de renard qu'il avait conservé sous son apparence humaine et ses neuf queues de dessous sa robe aux motifs floraux. Les pauvres mortels n'étaient guère plus rassurés,on ne raconte donc pas que les Kitsune sont des menteurs, des manipulateurs et dévorent les Hommes qu'ils charment ?

    Yukkina, car tel était le nom secret de ce Kitsune ci, n'était pas bien méchante pourtant. Elle fit un grand arc de cercle de la main. Les grelots de sa parure carillonnèrent doucement et les cultures se redressèrent et furent plus belles que jamais. Sous les regards silencieux des habitants, elle avança vers la forêt. Elle s'approcha de chaque arbre à terre, faisait chanter ses grelots et plantait une nouvelle pousse vigoureuse.

    Elle finit par prendre le chemin de la Montagne et les quelques rares villageois assez hardis pour l'avoir suivit la perdirent de vue. Cependant, ils retrouvèrent deux grelots attachés à un joli ruban rouge. Sur le ruban, quelques poils de renard. Un présent de la renarde pour peut être rassurer les villageois que tout ceci avait été bien réel.

    Depuis ce jour, les grelots sont conservés dans un petit coffret rouge et noir dans le sanctuaire du village. Les paysans et bûcherons continuèrent de cultiver avec harmonie la Terre. Un petit autel fut bâtit sur les flancs neigeux de la montagne. On dit qu'on voit encore la jolie Messagère comme une bénédiction de la divinité Inari danser dans les bois la nuit, les grelots riant à la Lune de nos jours.

    Quand les Hommes vivent en harmonie avec la Nature.
    Elle leur offre sa bénédiction.
    Lorsque les Hommes ne la respectent pas,
    Elle leur déclare la Guerre.

      Écrit par Arthur Dauptain. ©Tous Droits Réservés.

     


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