• Bonjour chères lectrices, chers lecteurs,

     

    Je vous publie un nouveau conte de ma plume qui tourne autour d'un renard. C'est un petit conte suivant mon inspiration. L'idée d'un seigneur renard et un chevalier lapin est peut être à creuser dans un prochain conte pourquoi pas ? Bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

     © Dauptain Arthur, Tous Droits Réservés.

     

     

    Le renard qui voulait devenir vassal.

     

     

    En ce beau matin, alors que le soleil habillait les champs de blé de magnifiques teintes dorées, vint un beau et majestueux renard. Il trottinait avec ces petites bottines noirs l'air heureux. Il appréciait le mélange du vent frais du matin et les rayons du soleil dans sa douce fourrure. Soudain, le plumeau de sa queue se fige, ses oreilles se dressent sur sa tête … Il a entendu un bruit ... Il s'accroupit, prend de l'élan et saute ! Lorsqu'il émergea des vagues que formait le vent dans les blés, on put voir dans sa gueule un mulot. « Non ! Je vous en prie ô Noble Seigneur, je ne suis qu'un petit campagnol qui cherche sa subsistance dans ses champs d'or ! Ne me mangez pas, je vous en prie ! » Le suppliait le petit rongeur. Mais le rouquin n'écoutait pas un mot du supplicié qui se débattait sous ses crocs et s'enfuit avec son repas vers la forêt... Puis arrivé à la forêt, il le relâcha. « Vous me rendez la liberté ? Où est-ce un jeu cruel que vous préparez ? » Lui demanda le rongeur tremblant de crainte... Le renard regarda un temps la petite bestiole devant lui. « Quoi ? Tu ne fuis pas ? » Se moqua le renard. « Vous préparez donc un horrible jeu dont je serai la victime ? » S'enquit le mulot se recroquevillant sur lui même en regardant son bourreau avec effroi. « Non, pars loin de ce champs et ne reviens jamais sinon je te croque ! » Lui ordonna le renard. « Pourquoi faites-vous ça ? » S'étonna le mulot surprit. Le renard poussa un glapissement amusé. « Si je nettoie le champs du fermier de ses rongeurs, peut être me laissera-t-il croquer une de ses délicieuses poules ! » Expliqua le renard. Le petit rongeur n'attendit pas plus d'explications, se disant que le renard reviendrai à la raison, il s'enfuit aussi vite que lui permettait ses petites pattes. Le renard retourna tel un garde qui fait sa ronde dans le champs.

     

    Il marchait tranquillement parmi les blés tel un seigneur sur ses terres. Mais soudain, ses oreilles papillonnent, il a entendu un nouveau gredin venu voler les graines du champs. Une nouvelle fois, il prit position, s'apprêter à s'élancer comme le plus habile des chevaliers sur sa monture. D'un bond il s'élance par dessus les épis et ses pattes retombèrent sur la queue d'un campagnol. Celui ci l'insulta : « Horrible monstre ! Vous venez ôter la vie à une si faible créature que moi ? N'avez-vous pas honte de vous attaquer à plus faible que vous ? » Cria le campagnol en colère. Le renard serra les crocs, coucha les oreilles et montra les crocs. « Tais-toi insignifiante créature ou je te mange ! » Grogna le renard prêt à engloutir sa proie. « Et alors ? C'est pas ce que vous comptiez faire ? Qu'attendez-vous pour me manger, monstre ? » Répondit le rat des champs en colère. « Je comptais t'épargner, mais vu que tu me parle sur un ton si impoli et ose traiter une créature si belle que moi de monstre, je vais te dévorer ! » Rugit le renard férocement. Le campagnol n'eut le temps de s'enfuir, le renard l'attrapa dans sa gueule et l'avala en deux bouchées avant que la bestiole malpoli n'eut le temps de crier ou de d'avantage l’injurier.

     

    Le ventre un peu plus rempli et de meilleur humeur, le renard reprit son chemin. Soudain, il entendit un nouveau bruit, celui là plus fort. Le renard s'approcha et vit un magnifique lapin blanc à la fourrure toute douce. Le lapin était calmement entrain de nettoyer ses longues et délicates oreilles. Soudain, le lapin se retourne et fut museau à museau avec le renard. « Ah ! Au secours ! Le renard vient pour me manger ! » Hurla le lapin reculant d'un bond pour prendre une certaine distance. « N'est pas peur petit lapin, ta fourrure est belle et douce, je m'en voudrai de te faire du mal, il faudrait que je sois bien affamé ! » Tenta de le rassurer le goupil. Le lapin sembla hésiter. « Tu ne veux pas me manger ? » S'étonna t'il. « Non, à moins que tu insiste comme le petit rat malpoli que je viens d'avaler. » Répondit calmement l'autre animal sans esquisser le moindre geste en dehors du panache de sa queue. « Alors que me voulez-vous noble seigneur ? » Lui demanda le lapin. « Je dois faire en sorte que nul rongeur habite ces champs pour espérer obtenir les faveurs et les poules du fermier ! » Expliqua une nouvelle fois le rusé, fier de son plan. « Ah ! Vous faites tout ça affin de devenir vassal et obtenir en fief ces poules rendues bien plus dodues que n'importe quel rongeur de ces champs ? » S'exclama le lapin admiratif de la ruse du rouquin devant lui. « Vous accepteriez de m'aider ? » Lui proposa le renard. « Bien sûr ! Si en plus ça me permet de pas me faire croquer ! » Accepta le lapin.

     

    C'est ainsi que toute la journée, le seigneur à la fourrure de feu et son chevalier au tabard blanc tout juste adoubé partir ensemble chasser tout les renards des environs. Le chevalier aux longues oreilles servant d'éclaireur et son seigneur n'ayant plus qu'à se saisir du gibier. Le soir venu, ils allèrent ensemble au château du renard dans la forêt, une magnifique tanière creusée par le meilleur architecte parmi les blaireaux. Pensant avoir fini son travail dans les champs, le lendemain seigneur renard décida de partir à la pêche avec son ami et serviteur lapin. Le soir, ils donnèrent un grand banquet dans la forêt mais nul convives vint. Plus effrayés par le feu allumé que par la puissance du petit seigneur roux ou peut être préférant ne pas se retrouver parmi le menu du banquet. Le renard retourna au champs le lendemain pensa qu'il était grand temps de faire sa promesse de vassalité. C'est alors qu'il vit le champs entièrement fauché et les grains disposés dans un grand tas devant le poulailler.

     

    -« Tiens donc ? » Se dit le goupil. « Serai-ce le jour de ma paye ? » Il s'approcha tranquillement du poulailler à côté duquel travaillait le fermier. « Bonjour mon suzerain, j'aimerai recevoir ma récompense pour avoir bouté tout ces rongeurs lors de votre territoire. » S'exprima le renard. Hélas, le fermier se retourna et n'entendit que des glapissements. « Qu'est ce que t'as vil voleur de poule ? Tu veux goûter à ma fourche ? » S'écria le fermier en avança la fourche pointé vers l'animal. Le renard comprit que s'il restait là, ça allait bardé pour son derrière, mais il ne voulait pas s'en aller sans récupérer son salaire dans la volière. Il recula les oreilles baissé en arrière, la queue entre les jambes jusque devant la porte de poulailler. C'est alors que le paysan frappa et que l'agile bête esquiva. La fourche frappa la porte si violemment que celle ci s'ouvrit. La boule de poil se dépêcha d'entrer et ressortir avec une boule de plume tout en passant entre les jambes du fermier en colère. Celui tenta d'attraper ce brigand à quatre pattes, mais perdit l'équilibre et se retrouva étalé de tout son long. Leur renard en aurait bien rit s'il n'avait pas une poulette bien dodue dans sa gueule. Les poules paniquées par la chute soudaine du fermier s'enfuirent et virent alors l'énorme tas de grain … Sans plus attendre elles se ruèrent sur la nourriture en abondance ! Lorsque le vieillard sur releva sur ses deux jambes, le renard avait fuit et les poules avaient tant picorées de graines qu'elles étaient devenus énormes et avaient du mal à tenir sur leurs pattes … La récolte était fichue. « Je t'attraperai vil gredin ! » Hurla le paysan.

     

    Quelque part dans la forêt, un lapin blanc avec une toque sur la tête était devenu un fort bon cuisinier. Ce jour là, il fit de la poulette grillée avec quelques carottes.

     

    Écrit par Arthur Dauptain, ©Tous Droits Réservés.

     


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  • Bonjour chères lectrices et chers lecteurs !

     

    Aujourd'hui, je vous publie un nouveau conte de ma plume dont l'idée me vint lors de mon voyage en Brocéliande la semaine dernière. Dans le Val sans Retour, je vis deux arbres couchés l'un sur l'autre. Et aussitôt je m'imagina deux arbres amoureux. Je m'amusa à imaginer leur histoire et je me suis mis à écrire ce conte court mais poétique sur deux arbres amoureux. J'espère que ce conte vous plaira, je retourne en écrire d'autres. Bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

     

        © Dauptain Arthur, Tous Droits Réservés.

     

     

     

    Deux Verts Amants

    L'idée de ce conte ainsi que ses sensations germèrent en moi pendant que j'errai au Val Sans Retour.

     

    Il était une fois une forêt. Une sombre et ancienne forêt poussant sur des pentes de granit. Les Hommes n'osaient y entrer car ils la considéraient maudite, sous l'emprise de la plus obscure magie... Ainsi aucun arbre de cette région qui mêlait les racines aux blocs de pierres dispersées de manière chaotique n'avaient connus la cruelle hache des bûcherons. Et les arbres poussaient, poussaient, ils devenaient de magnifiques géants couverts de mousses parmi lesquels les fougères et les digitales dansaient au grès du vent caressant les troncs comme un voile doux et invisible. La musique du vent masquant le chant des oiseaux de sa flûte céleste de mille troncs et rocs. Les arbres prenaient des apparences diverses comme ce vieux chêne devenu dragon, ce charme devenu trône ou cet autre chêne ayant prit l'apparence d'une ancienne divinité cornue oubliée depuis fort longtemps...

     

    Oubliée ? Non, quelques elfes nomades s'en rappelaient encore à travers leurs rites millénaires... Ces elfes sauvages encore liés par aucun serment comme aux origines. Êtres encore primitifs et sauvages carnivores écumant le monde comme des notes du passé. Ils étaient les derniers témoins de ce qu'étaient le peuple pacifiste et raffiné des Elfes à leur origine. Bestial, barbare, ils se vêtaient de peaux de leurs proies aussi bien homme que bête. Les elfes sauvages arboraient fièrement des motifs tribaux fait à la braise de bois et divers ossements dont des cornes de cerf en guise de parure. Ils venaient dans ces bois mystérieux pour y adorer leurs dieux à travers des rituels sanglants. Adeptes d'une magie verte tirant sur le noir. Si au détour d'un sentier vous découvrez un chêne cornu entouré de pierres couvertes de sang et dont le tronc est décoré de ronces, fuyez ! Leurs sorts sont peut être encore à l’œuvre... Mais les elfes sauvages ne demeuraient jamais très longtemps ici. Des blessures du ventre de la Terre meurtrie, s'échappaient des vapeurs de souffres nauséabondes. Parfois en posant son oreille sur une roche, on pouvait entendre le cœur battant de la Terre.

     

    Il y avait pourtant de nombreux habitants dans ces bois. Une multitude d'oiseaux dansaient dans les branches. Le pic vert toquait le tronc comme pour dire « Chouettes, Hiboux me laisserez vous entrer pour le thé ? ». On pouvait voir des troupeaux de biches menés par un grand cerf blanc qui s'émouvaient en silence comme des ombres passant entre les troncs. De fiers sangliers grattaient le sol à la recherche de glands cachés par l'écureuil. Des lapins qui dansaient entre les racines comme de petits lutins blancs. Et quand le blaireau quittait son terrier, famille renard venait y loger. Les renardeaux joueurs, se chamaillaient joyeusement à l'entrée du terrier. D'autres prenaient le soleil sous les rares rayons que laissait passer la futaie. Parfois un lynx disparaissait tel un fantôme avec sa proie. Ainsi les arbres aussi lugubres que majestueux accueillaient toute une foule de créatures.

     

    Mais sur les pentes fertiles et généreuse de cet ancien volcan, il existait encore une menace pour les arbres … La tempête... Tel mille dragons divins, les vents se déchaînaient sur les pentes, brisant les troncs, abattant les arbres en hurlant. Les arbres gémissaient de douleur. De peur peut être aussi. L'hermine sous son rocher fuyait. Les oiseaux se cachaient. Les renards se roulaient en boule dans leur douce fourrure tremblants. Les hérissons n'en avaient que faire des dragons du ciel, nul ne pouvait passer au travers de leur armure d'épines. Soudain, le Ciel, Grand Dragon Inaccessible par les flèches des Hommes et même celle des Elfes cracha sa flamme bleue de colère. Son rugissement frappa la vallée comme les vagues de tempête, la côte. Un très ancien et majestueux charme aux racines formant un labyrinthe immense se consumait petit à petit malgré la pluie qui commençait à tomber. La pluie tombait de plus en plus fort. Au début comme quelques larmes d'une déesse inconnue, puis comme le flot d'un océan se déversant sur terre. Deux enfants emportés loin de leur arbre mère vinrent s'échouer, comme des bateaux emportés par les flots d'une tempête, dans les racines du charme défunt. Le dragon céleste continuait de se tordre et hurler dans des cris de fureur terrifiants. Il frappait le flanc du val de sa queue, vomissant flammes et éclairs... Soudain, une lumière, comme un éclat de miroir, un coup d'épée dans les écailles de brumes de la bête ! Le monstre gronda une dernière fois avant de petit à petit se dissiper dans de dernières larmes de colère. La lame avait transpercé la bête. Le monstre se dissipa en une foule de petits dragons velouteux inoffensifs comme un phœnix jusqu'à la prochaine tempête. Le soleil revint.

     

    Parmi les cendres les deux graines nourries par la pluie comme un lait maternelle profitait de cette douce chaleur. Puis vint la Dame de la Nuit, sublime comme chaque soir, sa beauté dans le ciel se détachant de toutes les étoiles. Elle regarda les deux futurs arbres dans leur berceau de racine tel une fée marraine. Elle fut ni triste, ni joyeuse car elle connaissait déjà leur destin.

     

    Au fil des jours deux jeunes pousses d'un vert tendre s'élevèrent dans le ciel dans une gracieuse danse peut être perceptible que de quelques elfes patients. Au fil du temps, elles grandissaient, dépassant bientôt la vieille souche. Alors elles se virent par dessus les restes de bois calcinés et de leurs frêles branches se saluèrent. Elles continuèrent leurs croissances, au fil des mois, au fil des saisons, au fil des ans. Elles grandissaient, grandissaient, discutaient, partageaient. Les deux jeunes arbres discutaient du temps, de comment pouvait être le monde loin de leurs racines, des jeux des renardeaux venus se rouler dans les feuilles à leur pied. Ils aimaient aussi se taire pour écouter le chant du ruisseau non loin de là. Ensemble, ils riaient quand la pluie venaient caresser leurs feuilles. A force de passer du temps ensemble, ils finirent par tomber amoureux. Ils étendirent leurs branches vers l'autre pour tenter de le caresser sans le gêner. Ils avaient beaux sans cesse de grandir au fil des ans, ils restaient très timide et n'avouèrent pas leurs sentiments à l'autre. Ils préféraient juste discuter, être ensemble. Un peu comme les jeunes humains au sortirent de leur enfance. Parfois, une feuille se détachait et venait caresser l'autre comme un billet doux. Un amour qui devenait de plus en plus fort. Mais leurs racines les empêcher de s'approcher, de se blottir l'un contre l'autre. Lors des tempêtes, parfois leurs branches se touchaient comme s'ils disaient à l'autre, « Courage mon amour, la tempête va passer ! ». Ils n'étaient peut être pas le cœur de la forêt, mais il était l'un des amours le plus fort de celle-ci.

     

    Mais un jour, le coléreux dragon dans le ciel revint encore plus fâché que jamais. Il gronda et souffla, souffla sur les deux amants. Les deux arbres étaient malmenés par le vent, leurs branches se brisaient et étaient emportées par le typhon. Leur tronc ne pouvait se plier aux battements du monstre de nuage. Soudain, l'un des deux amoureux commença à perdre l'équilibre. Ne pouvant supporter la chute de son amant, l'autre plante plongea ses bras de bois et de verdures vers celui qu'elle aimait. Elle tenta de le retenir, de le garder dans son monde telle une Dame pleure dans ses bras son fiancé à la cotte tachée de sang. Soudain, l'arbre se déracina et commença à tomber dans un long craquement de terreur. L'autre le retint de toutes ses forces et finit par se déraciner à son tour. Les deux arbres tombèrent ainsi l'un sur l'autre. Pour la première fois, ils touchaient l'écorce de l'autre. Elle était belle, elle était douce. Ils s'enserrèrent de leur branche dans une douce étreinte. Ils n'avaient plus besoin de s'avouer leurs sentiments. Blottit l'un contre l'autre, ils attendaient la fin de la tempête. Après celle ci, les deux amants restèrent allongés ainsi. Ils nouèrent leurs racines ensemble et les plongèrent dans le sol. Nul dérangés par quiconque, ils vivraient leur amour ainsi, jusqu'à la fin de leur longue vie.

     

    Nous avons tous un arbre dans notre cœur, nous devons juste attendre de le rencontrer et le découvrir.

     

     

    Écrit par Arthur Dauptain, © Tous droits réservés.

     

    Forêt du Val Sans Retour

    L'endroit et les deux arbres du Val Sans Retour qui m'inspirèrent ce conte.

     

    Forêt du Val Sans Retour

    Si vous aimez mes contes, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour m'encourager !

    Vos commentaires sont ma motivation à écrire d'avantage de contes en plus du plaisir de les imaginer.

     

    Vous pouvez aussi lire ce conte sur mon wattpad. (Inscrit aux Wattys 2018.)

     


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  • Bonjour chères lectrices, chers lecteurs !

    Voici un nouveau conte de ma plume ! Voilà un petit moment que je suis sensé le publier sur le blog, mais j'ai pris du retard à cause de mes préparatifs de voyage. Toutefois, ça m'embêtait de partir à Brocéliande et laisser ce brouillon trainer sur mon bureau donc je vous le publie maintenant. J'aurai peut être même le temps de lire et répondre à vos commentaires avant mon départ. J'espère en tout cas que ce conte vous plaira, bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

     

       © Dauptain Arthur, Tous Droits Réservés.

     

    Le Magicien des Pierres

     

     

    Il était une fois, un jeune elfe qui se rendait à la rivière, canne à pêche à l'épaule pour pêcher.
    C'est alors qu'il vit un vieil homme faisant grise mine assit sur une grosse souche face à une gros rocher sombre. Le vieillard semblait fort embêté et passait ses doigts nerveusement dans sa barbe de mousses bien vertes. Il fixait le rocher devant lui autour duquel la végétation était morte et desséchée. L'Elfe finit par remarquer une sorte de balai à côté du vieux monsieur. Il se dit alors que ça devait être un magicien et peut être qu'il pourrait l'aider. Il est bon à noter que le si notre jeune personnage était un humain et non un elfe, il l'aurait prit pour un sorcier maléfique et aurait fuit. Il s'approcha de lui et tenu à peu près ce discours. « Eh bien Magicien, par quoi semblez-vous préoccupé par cette belle journée ? » « Eh bien mon Jeune Ami, bien triste jour car en voulant purifier la pierre devant moi, j'ai rompu la pointe de mon pinceau. Il m'est désormais impossible d'exercer mon métier. » « Dans ce cas, trouvez-vous un métier plus facile, comme celui de sage ou conseiller ! » Renchérit naïvement l'Elfe.

     

    -« Mais voyons ! Je suis le Nettoyeur de Pierre ! Personne ne peut mieux faire cette tâche que moi ! » S'énerva le vieillard. « Le nettoyeur de Pierre ? » S'étonna le forestier. « Depuis des décennies je parcours la région. Les pierres absorbent les auras négatives et les flux de magie noire. Cela empêche la corruption du monde et permet de garder un certain équilibre. Hélas les pierres finissent par devenir maudites au bout d'un certain temps. Je dois alors les purifier en peignant un motif magique dessus avec mon pinceau pour éviter le pire. » Expliqua le magicien se radoucissant un peu, contemplant son pinceau.

     

    Un mage est un être mystérieux que peu peuvent se vanter d'avoir eu la chance de rencontrer. Parfois, ils peuvent apprécier de se mêler à la foule pour raconter leurs histoires, mais généralement, ils voyagent en permanence et tente de maintenir l'équilibre des choses. Ils leurs arrivent parfois de tomber amoureux d'un endroit et s'installer. On les nomme alors « ermite ». Le jeune Elfe sait bien tout ça et il sait que devenir ami avec un magicien apporte la joie et le beau temps.

     

    -« Mage des Pierres, en quoi moi, simple Elfe, puis-je vous aider ? » offrit-il poliment son aide.

     -« M'aider ? Et bien si vous savez comment réparer la pointe de mon pinceau brisée... » Réfléchit le peintre magique.

     -« Attendez là ! Je vais chercher quelque chose ! » Cria l'Elfe.

     

    Il courut à la rivière, attacha un petit morceau de fruit tiré de sa besace à sa canne, le lança de toute ses forces dans la rivière et attendit un moment. Soudain, l'appât fut tiré sous l'eau par quelque chose. Le pêcheur sylvestre se raidit sur ses jambes et tira de toutes ses forces pour éviter que sa prise s'échappe.  « Yeah ! Argh ! Super ! Il doit être énorme ! » S'écria le garçon en plein effort pour sortir le poisson hors de l'eau. Finalement il tomba à la renverse sur le derrière et sa capture, un énorme poisson chat, jaillit de l'eau et fut propulsé par la canne dans les fourrées derrière lui. « Hahaha ! J'ai vraiment de la chance ! » S'amusa l'amateur pêcheur, qui effectivement était un chanceux de faire de telles captures avec une si modeste canne à pêche. Il était sûrement aidé par un esprit de la rivière qui appréciait la présence de cet enfant près de son court d'eau. Il se dépêcha de se mettre sur ses deux jambes, récupérer son poisson qui suffoquer et gigotait sur la terre ferme et le rapporter au mage.

     

    -« Qu'est ce que ceci ? » Fut surprit le vieux.

     -« Avec les moustaches de ce poisson chat, vous aurez une pointe solide pour votre pinceau ! » Exposa le pêcheur fier de son idée et de sa prise.

     -« Espèce d'idiot ! Il me faut quelque chose de doux et pas quelque chose qui va gratter la pierre et l'irriter ! » S'emporta le magicien.

     -« Attendez là ! Je vais chercher quelque chose ! » Cria l'Elfe.

     Il disparut à nouveau et revint un écureuil.

     -« Pauvre imbécile ! » Gronda le mage comme l'orage.

     -« Eh bien Monsieur le Mage ? Sa queue n'est-elle pas parfaite ? On dirait qu'elle a été faites pour que les écureuils esquissent des aquarelles sur les arbres ! » S'exclama toute en poésie le sylvestre en brandissant la bestiole.

     -« Mais je vais avoir l'air ridicule avec un écureuil au bout de mon bâton ! En plus sa queue remue dans tous les sens ! Comment faire un motif correct dans ces conditions ? » S'indigna le nettoyeur de pierre hors de lui.

     

    L'écureuil profita de la stupéfaction de l'Elfe pour le mordre, « Ouille ! » sous la douleur le forestier le laissa s'échapper.

     -« Tiens ! C'est bien fait pauvre sot ! Et la prochaine fois tu me ramène quoi ? Une licorne ? » Se mit à rire nerveusement le vieillard.

     -« J'ai une idée, allons voir ma mère ! » S'écria le crétin en attrapant le bras du vieillard et en le traînant derrière lui.

     

    Il vivait avec sa mère dans une petite maison faites de lierre tressé et au toit recouvert d'écorces. Une maison fort naturelle et fort jolie adossée à un grand arbre. La maison avait été construite dans une petite clairière traversée par un petit court d'eau sortant de sa source chantante. Il poussa le porte de tissu et de branches et cria à sa mère. « Mamya ! On a besoin que tu nous ramène une licorne ! » Sa mère était entrain de préparer des herbes sur une petite table se retourna. Le Magicien au Pinceau entra à son tour, essoufflé, se tenant sur son pinceau comme sur un bâton de marche. « Qu'est-ce que ce raffut et vous qui êtes vous ? » S'étonna l'herboriste en fixant l'inconnu. « C'est la Magicien des Pierres ! Et je veux l'aider à réparer son pinceau ! » Renchérit le jeune garçon elfique. « Je suis le Nettoyeur des Pierres, j'ai brisé la pointe de mon pinceau sur une pierre maudite et votre fils c'est mit en tête de m'aider. » Tenta d'expliquer le mage entre deux souffles comme le vent dans la cheminée. La mère était une grande druidesse et reconnue les matériaux des poils du pinceau. « Des feux noirs de Renard de Lune ! » S'étonna-t-elle. « Mh... Oui ... » Bégaya son propriétaire mal à l'aise. L'Immortelle se retourna vers sa table. « Dans quoi tu t'es encore fourré ? » Soupira-t-elle. C'est alors que le magicien vit la magnifique, touffue et soyeuse queue de cheval de la belle Elfe qui descendait presque jusque dessous ses fesses. Il tomba à genou.

     

    -« Par les Dieux ! Êtes-vous une Déesse pour avoir de si beaux cheveux ? » Souffla l'enchanteur sous le charme.

     -« Une Déesse ? Vous n’exagérez donc pas un peu ? » Se mit à rire l'herboriste.

     -« Je n'avais jamais vu de si beaux cheveux, même chez les Elfes. » S'expliqua le vieux magicien un peu honteux.

     -« Quand on connaît le mystère des plantes et des sources et qu'on a le loisir de les laisser pousser durant plus de cent cycles de saison, il est facile d'avoir de beaux cheveux. » S'amusa-t-elle.

     -« Et bien vos cheveux surpassent en beauté les feux des Renards de Lune ! » Complimenta le magicien.

     -« Et vous les voulez pour votre pinceau ? » Questionna l'Elfe devenue méfiante.

     -« Je n'aurai jamais osé vous le demander ma Dame. » S'inclina le vieillard.

     -« Si en échange vous m'aidez à régler un soucis... » Avança-t-elle prudemment.

     -« Ce serai un honneur de vous offrir un service contre un tel don. » Formula humblement le mage en se courbant.

     -« Le rocher de la source à côté de ma demeure est rempli d'une énergie malsaine au point que le saule que j'ai planté ne suffit plus à purifier l'eau de la mare. Si rien n'est fait l'eau deviendra impure et je serai obligée de partir. Pouvez-vous purifier ces énergies néfastes qui hantent la pierre ? Demanda l'enchanteresse. Le Jeune Elfe se tenait dans un coin de la pièce en silence déçu qu'on ne s'occupe plus de lui. « J'accepte votre requête gente dame ! Ça sera chose faite ! » Promit le Mage.

    Le Jeune Elfe repartit jouer dans les bois pendant que les deux enchanteurs discutaient joyeusement de leurs domaines de magie respectifs.

     

    A la nuit tombée, la druidesse coupa ses cheveux à l'aide d'un silex et les offrit au Magicien des Pierres qui répara son pinceau. Il s'avança vers le roc maudit et bondit dessus avec l'agilité d'un chat et traça un motif de fleur sur le rocher de la source. Sous la lumière de la lune, le dessin brilla d'une bleu clair et les présences sombres quittèrent la roche.

    Son travail terminé, il vint adresser ses adieux à l'herboriste, un peu triste de quitter sa compagnie.

     

    -« La pierre est désormais purifiée. Vous pouvez utiliser l'eau de la source de nouveau sans craintes. Grâce à vos magnifiques cheveux, mon pinceau bénira encore des milliers de pierres ! » Déclara le nettoyeur des pierres émut.

     -« C'est un honneur d'avoir pu aider un mage et mes pouvoirs n'auraient pas été assez grands pour résoudre ce problème. » Répondit poliment l'Immortelle avec un sourire.

    Sans un mot de plus, le Purificateur disparut parmi les ombres des arbres. L'herboriste contempla la fleur dessiné par le Vieil Esprit un moment. Puis son fils arriva en courant.

    -«Mamya ! Au bord de la rivière, j'ai rencontré un autre magicien qui a besoin de ton aide ! » S'écria-t-il.

     

    Écrit par Arthur Dauptain, ©Tous Droits Réservés.

     

    Miroir des Fées, Brocéliande

    Miroir des Fées, Brocéliande.

     

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