Histoire improvisée durant une discussion au coin du feu. Bien entendu, nous parlions de ces fameux vampires. Et les lignes sont venues toutes seules sans efforts. 2 heure du matin. Je publie et vais dodo.

C'est un chapitre test, n'attendez pas de suite, mais vous pouvez la réclamer. C'est aussi un brouillon brute (pour publier de suite) et non relu. Sûrement bourré de fautes même si je me suis amélioré. Puis, il est tard. Bref, appréciez tout de même cette fascinante histoire.

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© Dauptain A A Arthur, Tous Droits Réservés.

Chapitre 1 - Test - Soirée au coin du feu entre vampires
 
 
Il est minuit, elle et moi sommes au coin du feu crépitant. Nous étions entrain d'écrire sur nos fauteuils respectifs, lorsque, la trouvant bizarre, je me décida de lui parler. Elle était encore plus pâle que d'habitude. Je voyais à peine ses beaux cheveux noirs dans la lumière mourante des chandeliers. "Adèle, vous allez bien ?" Me risquais-je à demander. Elle resta sans mot dire, à contempler le feu, les flammes dansant dans ses pupilles. "Adèle ?" Insistai-je. "Je me souviens de lointains souvenirs..." Souffla-t-elle perdue dans ses pensées. "Tout ces combats, tout ce sang." Se lamentaient-elle. Je déglutis. "S'il vous plait Adèle évitait de me faire penser à ... " Tentai-je de dire, me sentant mal à l'aise, ressentant des petits serpentins d'excitations dans les veines.
 
"Nous sommes des monstres, n'est ce pas ? Les mortels ont peur de moi." Cracha-t-elle sur un ton de colère. "Oui ... Mais ... Nous devons faire de notre mieux pour oublier nos instincts et ..." M'avançai prudemment dans mes propos. "Je dois rester ici dans l'obscurité en permanence, je n'en peux plus de cette vie."Continuait-elle, se levant et allant près de l'âtre. "Je sors souvent au crépuscule, mais j'ai tellement peur de plus contrôler ma faim ..." Confessais-je. "Nos crocs sont longs et peuvent facilement transpercer profondément nos proies, mais entre vampires, nous devons mordre encore plus profondément, vous savez pourquoi ?" Me demanda Adèle en me fixant de ses pupilles vertes pâles légèrement plissées. Mes mains se crispèrent sur le canapé au point que mes ongles pénétrèrent le cuir. Je me demandais si cette jeune vampire sans expérience aller m'attaquer par surprise. Adèle n'attendit pas de réponse et se mit à continuer. "Lorsque que nous sommes mordue, nos veines se rétractent et se cache dans notre corps, se faisant tout petite pour pas perdre la moindre goutte de notre précieux héritage."
 
Je me sentais de plus en plus menacé, j'étais le chef de clan, au combien mon sang était précieux. Il est de mon devoir de remettre à sa place cette subalterne isolante. "Que connaissez vous de vos propres capacités ? Vous êtes trop jeune ! Je veux que nous restions pacifistes ! Il n'est plus de notre intérêt de déclencher une guerre avec les mortels et encore moins les Servants de la Flamme." Tel fut ma déclaration tout en me remettant debout, jouant de toute la majesté de ma personne pour essayer d'intimider cette subordonnée qui se rebellait,
 
Elle se retourna vers moi et me fusilla du regard. "Pourquoi devons-nous nous rester passif ? Nous sommes des prédateurs ! Nos corps sont fait pour tuer! Vous n'êtes qu'un faible" Hurla-t-elle folle de rage.
"Adèle, calmez-vous ! Vous êtes sous ma tutelle !" Essayais-je de la calmer la sentant prête à m'attaquer.
 
Adèle me regardait de ses yeux de plus en plus fendus, ses crocs sortis, sa face crispée dans un rictus haineux, ses os craquaient sous le pression de son agressivité. "Grrâaar !" Rugit-elle en se jetant sur moi. Ses mains me frappant le torse de plein fouet avec une force de haine primaire, je ne pus retenir un petit "Hmph" et bloqua mon bras habillement sous sa mâchoire. "Glumph... Salaud!" Me pesta-elle au visage. "Adèle, calme ... argh." Sa main s'était redressé sur mon cou. Je griffa profondément sa nuque au point de la faire saigner. "Aaïe!" Cria t-elle lâchant un peu prise. Je la repoussa brusquement et elle s'étala sur la petit table du salon où nous avions laissé en plan une partie d'échec. Elle se mit à tousser et se redressa. "Je pars ! Je ne veux plus être l'inférieur d'un être si pathétique que toi Isiël !" Protesta-t-elle en toussant. Je la laissa se relever. "Je pars fonder mon propre clan." Déclara-t-elle avant de quitter le manoir dans la nuit.

Je l'avais laissé faire, aussi immobile et silencieux qu'une statue. Le Grand Isiël était fatigué voyez vous ? J'avais plus de mille deux cent ans d'existence et voilà plus de trois cent cinquante ans que je m'ennuyez dans ce manoir. Je pensais qu'elle ne serai pas une grande gêne. Mais j'avais sous estimé ses capacités et sa magie. Et j'allais le regretter par la suite.

Ecrit par Arthur Dauptain, © Tous Droits Réservés.