• La Lance et la Hache - Conte Fantasy.

    Bonjour chères lectrices et chers lecteurs !

     

    La semaine dernière je vous avez écrit un conte spécialement pour Noël.

    On va commencer l'année 2018 (Bonne année et bonne santé en passant.) par un conte orienté combat.

    Je ne sais pas trop comment le classer celui là, je pense le classer dans les récits divers de Faellian au Troisième Âge.

    J'espère qu'il vous plaira, bonne lecture.

     

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    La Lance et la Hache.  

     

     

    Il était une fois, un grand chevalier à l'armure d'argent étincelante. Au heaume surmontée d'un cimier de plumes blanches délicates. Il brandissait fièrement le bouclier orné de son blason et sa lance d'un argent pur et de bois blanc. La foule autour de la lice hurlait en plein délire, « La Lance d'Argent ! La Lance d'Argent ! ». On ne voyait pas son visage derrière sa visière, mais pour sûr, il souriait à pleines dents. Sa belle monture blanche, grattait le sol impatiente de s'élancer. Un majestueux chevalier. Le genre d'idiot qu'on voyait dans les contes pour répandre une idéologie flatteuse de la chevalerie. Il n'avait certainement pas le courage ni la bravoure de ses ancêtres ayant autrefois combattu les démons et dragons ayant envahi ce monde. Non, ce n'était qu'un gros dindon plein de richesses avec une belle armure et ayant certainement poutré que des paysans.

     

    Lui faisait face l'adversaire du jour, un peu plus féroce que les pécores et bandits qu'il transperçait d'habitude. C'était un de ces hommes du Nord, bien battit, mais il n'ayant qu'une modeste cotte de mailles par dessus une armure de cuir. En plus, il ne possédait pas d'épée, ni de lance, juste une hache à deux mains et une petit hache de jet attachée à son flanc. Dans le Saint Royaume, les haches c'était des armes de paysans et de bandits. Les divers personnes de toutes classes sociales venus assistés au duel le surnommaient d'ailleurs « Le Bûcheron ». Pour se défendre, il avait une petite rondache de planches, le genre de bouclier à peine bon pour stopper des flèches. Il aurait pu venir avec une poêle à frire que sa modeste protection n'aurait pas paru moins riche. Une bonne poêle à frire étant certainement plus coûteuse que cet accessoire qui volera en éclats au premier coup. Dans ses contrées nordiques, il était un guerrier de faible renom, dans ses contrées plus riches et moins barbares, il passait pour un simple paysan ayant pu acheter ou voler une côte de mailles donc.

     

    Le début du combat fut décidé. Le « Bûcheron » semblait nerveux, il détestait combattre des combattants à cheval. Il se mit en position derrière son bouclier pour absorber la charge de son adversaire. « Par les Dieux, j'ai jamais eu un bouclier si ridicule, mais il tiendra. » Murmura-t-il d'une voix rauque pour se rassurer soit même. Le Chevalier lui, était occupé à accueillir une dernière fois les cris de la foule. Il finit par abaisser sa lance dans la direction du barbare qui le fixait de son regard froid. « Yaaa ! » s'écria-t-il en lançant sa monture. Tel un rayon de lumière, le paladin fonça sur son adversaire. La lance transperça le bouclier le faisant voler en éclat. Le guerrier tomba à terre renversé par la charge. « Glourf ! » Souffla t'il en s'écrasant et roulant à terre.

     

    L'homme du Nord se redressa avec difficulté en serrant les dents. « Je hais les chevaux ! » Cracha-t-il. « Descend de ta maudite monture et vient te battre comme un homme ! » Le provoqua le Guerrier en colère. « Descendre de cheval ? Mais voyons ! C'est à cheval que se battent les vrais hommes ! Je vais pas me battre comme un bouseux comme tu le fais ! » Répondit le noble avec dédain. Le cavalier manœuvra sa monture et chargea à nouveau. « Tu vas goûter mon fer ! » Hurla le soldat à pied en brandissant sa grande hache pour tenter de jeter son adversaire de dos de sa monture et prendre l'avantage. Les deux combattants semblaient n'avoir que dégoût l'un pour l'autre. Le choc fut terrible. La Lance d'Argent transperça et déchira la maille du guerrier et la Hache frappa si fort l'armure que celle ci manqua de se fendre. Aucun des duellistes ne tomba à terre, aucun ne pouvait faire cette honneur à l'autre de faillir.

     

    « Pff ! Pas mal pour quelqu'un comme toi ! » Cracha le chevalier un peu choqué par la puissance du coup que lui avait donné le guerrier. « Mais dommage, il n'y aura qu'un vainqueur ! » S'écria-t-il.

    « En effet » Dit modestement l'homme du nord en jetant sa grande hache et se saisissant de son autre arme. La foule acclama le combat et surtout leur favori qui allait remporter ce combat. A quel beau combat ! Le chevalier jeta son heaume à la foule, l'honorant au passage de son beau visage. On dit même qu'un demoiselle s'évanouit en le voyant ! Ce n'est d'ailleurs pas une preuve de beauté mais bon … ça n'empêchera pas la monture de s'élancer une nouvelle fois. Et là ce fut soudainement le silence. Ce gaillard vaniteux avait commit une grave erreur en se débarrassant de son heaume. Ce soit disant bûcheron était assez habile pour lui lancer sa hachette en pleine tête ! Peut être était aussi la chance qui avait guidé son poignet ou le hasard que la précieuse tête de l'autre fut sur la trajectoire de l'objet. Le chevalier lâcha sa lance et tomba en arrière, puis glissa de son cheval et tomba à terre avec la grâce d'un sac à patate. Si il n'était pas encore mort, l'angle de sa tête au moment de frapper le sol par rapport au reste du corps qui s'écroulait lourdement l'avait achevé. La foule était horrifié et n'osait prononcer le moindre mot.

     

    Le guerrier ramassa sa hache et la brandit en signe de victoire.

    -« Hahaha ! Vous avez vu ! Un instant j'ai cru que j'avais aucune chance contre lui ! » Lança le guerrier au public joyeusement. Le seigneur présidant ce duel finit par se lever et prendre la parole.

    -« Vous êtes un bon combattant. Vous nous avez donné à tous une belle leçon. Au lieu de tous parier sur le Coq, nous aurions dû parier sur ce Loup que nous prenions pour un Vermisseau. Ce Chevalier était bien vaniteux, mais avoir la connaissance du combat est une chose, combattre en est une autre. » Déclara-t-il à l'intention de toute l'assemblée.

    -« Dites moi, accepteriez vous de devenir maître d'arme pour nos jeunes chevaliers ? On leur apprend à bien se battre, mais vous pourriez leur apprendre à faire face à divers adversaires avec votre expérience. » Proposa le seigneur.

     

    Le guerrier venu du Nord accepta car c'était un honneur pour lui de forger des jeunes gens à devenir de grands combattants. De plus, ce n'était pas désagréable pour lui qu'on reconnaisse sa valeur. Il ne ressemblait certes pas à un noble de ces contrées et n'avait pas leur richesse, mais son expérience du combat reposait sur de bien plus nombreuses batailles.

     

    Écrit par Arthur Dauptain ©Tous Droits Réservés.

     

     

    Rempart de Provins

    Rempart de Provins (juste pour faire joli et pas avoir que les lignes serrés du conte ^^)

     


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