• Aujourd'hui, un nouveau conte de ma plume ! Un conte avec des animaux qui parlent, un bûcheron au grand cœur rêveur et tout ce qu'il faut pour vous enchanter ! Sur les quatre contes que j'ai écris fin juin/début juillet, je pense que c'est le plus réussi. Bon, je devais aussi avoir de l'échauffement vu que j'écris beaucoup en ce moment et je fais presque que ça de mes journées. Enfin bref, j'aime vraiment beaucoup ce conte (oui pour une fois je l'aime beaucoup, aucun regret.) et j'espère en écrire d'autres comme ça avec si possible des elfes !

    Bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

     

      © Dauptain Arthur, Tous Droits Réservés.

     

    Bûcheron au grand cœur.

     

     

    Il était une fois, un bûcheron au grand cœur, il avait le cœur grand comme ça et ne voulait ne faire de mal à personne. C'était un amour de bûcheron, certes d'apparence rustique et barbu, poilu comme un ours, mais il était bon avec son prochain. Un homme qui derrière un comportement assez austère avait le cœur sur la main. Il enfila sa veste, pris son sac contenant son casse croûte pour la pause déjeuner et sortit de chez lui. Il quitta sa petite maison au toit de chaume soutenue par des piliers en bois brut. Un paillage de torchis blanchi à la chaux entre ces poutres et une petite cheminée de brique complétait l'édifice qu'il avait construit lui même avec l'aide de ses voisins. Il avançait à vive allure dans les rues de la petite bourgade où il vivait pour se rendre à son travail, quand il rencontra une petite fille. « Monsieur, monsieur, vous auriez pas une pièce ? » L'interpella-t-elle. « Je souhaiterai offrir un cadeau pour ma maman, mais je n'ai pas assez pour lui faire un cadeau. » Lui expliqua-t-elle. Notre forestier ne refusait jamais d'aider son prochain, car il avait un cœur grand grand comme ça. Il décida de fouiller ses poches, et trouva quelques pièces de cuivre, qu'il donna à la fillette. « Désolé ma petite, c'est tout ce que j'ai. » S'excusa-t-il, honteux de ne pas avoir plus à offrir. « C'est déjà beaucoup Monsieur !Merci ! Merci ! » S'écria la fillette en lui offrant son sourire le plus gratifiant.

     

    Le bonhomme avec un cœur grand grand comme ça, s'avançait désormais vers la forêt où il allait travailler en suivant un petit chemin terreux qui serpentait telle une couleuvre entre les champs et les prés. C'est dans l'un de ces prés à côté du bois, qu'il vit que quelque chose semblait se débattre dans un piège. C'est alors que le bûcheron n'écouta que ses bons sentiments et alla libérer la pauvre créature. C'était un lapin fort jeune, doux et apeuré. « Merci Monsieur le Bûcheron, j'ai vraiment eu très très peur. » Le remercia le lapin. « De rien jeune ami, excuse moi de ne pas être venu te libérer plus tôt. Maintenant va et amuse toi bien dans le pré. » Lui dit le bûcheron au grand cœur. C'est alors qu'entre les arbres, un renard apparu et s'exclama. « Ouille, Ouille, ouille ! J'ai mal au dos ! Aide moi humain, je ne peux plus courir après les lapins et je risque de mourir de faim ! » Le renard mima son mal de dos, traîna de la patte, baissa sa tête sur le côté et poussa même un glapissement de douleur. L'homme eut une petite larme en voyant ce pauvre renard souffrir et lui demanda ce qu'il pouvait faire pour l'aider. « Kitsouille, Humain, j'ai faim, donne moi le lapin que tu viens de libérer pour que j'aille mieux. » Lui demanda la bête fort rusé. Le barbu, qui avait encore le lapin tremblant dans ses puissants bras habitués à fracasser les troncs avec sa hache, n'accepta pas la demande du gredin. « Voyons Renard ! Si je te le donne, tu vas lui faire du mal ! » S'énerva le bûcheron. « Pitié... pitié … J'ai mal … je ne peux plus attraper de lapin... » pleurnichait le coquin pour tenter d'attendrir le bonhomme. Le bûcheron avait un cœur grand grand comme ça ! Et il trouva une solution. « Lapin fait attention de ne plus tomber dans des pièges et toi renard, prend donc ce piège, ainsi tu n'auras plus à courir après tes proies. » Déclara l'homme pensant avoir réglé le soucis des deux animaux sur un pied d'égalité. « Mais voyons ! Désormais le lapin sait qu'il ne doit pas tomber dans le piège ! Je vais mourir de faim ! » Insista une fois de plus le roublard de renard. Alors le bûcheron posa son sac, sorti son déjeuner et l'offrit au fourbe tout content qui oublia totalement le lapin à tel point il n'avait jamais mangé de si bonnes choses ! Le bonhomme pu laisser les deux animaux derrière lui et continuer son chemin vers la forêt.

     

    Il allait arriver dans la petite clairière où était sa cabane à outil lorsqu'il vit qu'un bébé merle était tombé de son nid dans le laurier. « Pauvre bébé ! Si tu n'es plus dans ton nid, le chat sauvage va te manger ! » Le plaignit le bûcheron. Il était fort grand et fort, mais le nid était bien trop haut pour lui. Il décida de prendre l'oiseau et l'amener à sa cabane. Il enleva sa veste pour faire comme un nid et y posa l'oisillon. « Je n'ai plus le moindre sou, je n'ai plus de repas et j'ai donné ma veste. Je suis peut être un peu trop généreux … Heureusement, il me reste ma hache pour gagner ma vie ! » Pensa-t-il se rendant compte que sa générosité n'avait pas que des bons côtés.

     

    Il finit par se mettre au travail. Il commença à abattre un arbre de ses puissants coups de hache. Une fois tombé dans un craquement sinistre, le bûcheron élagua les branches avec sa serpette. Puis il le scia en belles bûches bien régulières. Vu qu'il n'avait pas les moyens d'avoir un cheval de somme, il ramènait le bois à la scierie ou aux charbonniers en les tirant sur un traîneau derrière lui. Mais n'ayant pu prendre son repas, il se sentit trop faible pour traîner une telle charge derrière lui sur le sentier sec et chaotique que d'habitude il emprunte. Il décida donc de continuer d'abattre des arbres et de rapporter les matières premières aux artisans que le lendemain. Toutefois, il se dit que s'il ne reçoit pas de matière première aujourd'hui, l'ébéniste pourrai être fort mécontent. Il décida de trouver un très bel arbre à abattre afin que son client qui paye le mieux soit satisfait de la qualité du bois. Il se mit donc à rechercher un arbre au tronc bien droit et majestueux.

     

    Le bûcheron avança entre les troncs des diverses espèces et essences d'arbre de la forêt. Il aimait se balader dans les bois. L'atmosphère était différente de chez les humains. Beaucoup se sentaient effrayés quand ils se retrouvaient dans l'ambiance mystérieuse de la forêt mais lui non. C'était son monde à lui, l'endroit où aussi il s'évadait. Il écoutait les bouleaux grincer sinistrement tout en s'imaginant les craquements que devait faire les bateaux sur les océans. Il naviguait sur un océan de feuilles mortes. Les vagues de fougères venaient s'écraser sur le pont de son navire. « Moussaillon chaton ! Que vois-tu du haut de ton mat de frêne ? » S'écriait-il en évitant un récif de ronce. « Attention matelots ! Je vois des baleines droit devant ! » Cria-il à son équipage imaginaire faisant fuir des biches. Il planta sa hache dans une souche. « Argh ! La barre est coincé ! Impossible de changer de cap ! » Continuait le marin rêveur perdu dans son imaginaire. C'est alors qu'il vu une île vierge.

     

    Enfin plutôt un majestueux grand chêne, de la taille d'un véritable géant. Aux bras trois fois plus épais que ceux du forestier. Cet arbre semblait être le seigneur de la forêt tellement il était majestueux dans son manteau de feuilles d'un vert tendre délicatement cisaillées. Une armure de feuillage semblant avoir été forgé par les forgerons les plus habiles de la forêt. Son manteau était richement décoré de glands d'or, qui formaient également sa délicate couronne. Ses racines étaient énormes, comme les serres unies d'un oiseau géant qui tentait d'arracher la terre pour l'emmener dans le ciel. « Je suis sûr que si je pouvais rapporter le bois d'un tel arbre au menuisier, je pourrai songer à partir en voyage ! » S’enthousiasma le bûcheron. Il se mit donc à la tâche, il sortit sa hache, prit de l'élan et … « Aïe ! » Hein ? Quand sa hache allait fracasser l'écorce de l'arbre, ça ne devait pas faire plutôt « Tchak ! » ? Mh … étrange. Il reprit de l'élan et … « Ouille ! » Le bonhomme fut a nouveau surprit. « Bah, c'est toi ma hache qui a mal ? » S'étonna le forestier en regardant sa hache. Il reprit de l'élan et … « Aïe ! » Un nouveau cri de douleur se fit entendre. « Mince ! Suis-je entrain de frapper sans me rendre compte un lutin ? » S'étonna le bûcheron. « Mais non idiot ! C'est moi qui est mal quand tu me frappe ! » S'exclama une grande voix qui semblait venir de la cime des arbres. Le bûcheron recula et fixa le tronc en plissant des yeux. Il discerna avec difficulté deux yeux, un nez tordu et une bouche plissée qui se dessinaient sur le tronc. « Un arbre qui parle ? » S'écria l'homme surprit. « Bien sûr que je parle ! Tous les arbres autrefois parlaient, mais aujourd'hui mes enfants sont désormais muets. » Expliqua le vieil être avec lenteur. « D'ailleurs s'ils pouvaient parler, ils se plaindraient de tes cruels coups de hache ! » Gronda l'homme vert en faisant trembler ses branches. « Les arbres ont mal quand je les abats ? » Demanda le bonhomme soudain prit d'un cas de conscience car il avait un grand cœur. « Bien sûr ! Nous sommes des êtres vivants ! Nous ressentons la douleur comme les animaux, les elfes et les hommes ! » S'exclama l'arbre de manière plus rapide. L'homme lâcha sa hache et se laissa tomber à genou. « Pardon ! Je suis totalement désolé ! Je ne le savais pas ! » S'excusa l'humain fort ému. « Je ne couperai plus jamais un seul arbre ! » Promit l'ancien bûcheron. Il s'éloigna du berger de la forêt et planta sa hache dans la souche. Depuis ce jour, il n'abattit plus jamais un seul arbre car il avait un cœur grand grand comme ça.

     

    De nombreux mois se sont écoulés depuis. Il était devenu fermier. Il aurait bien aimé devenir matelot et voguer sur les océans mais bon. Il était satisfait de sa vie même si son petit potager lui rapportait à peine assez pour vivre. Surtout qu'il avait tendance à offrir ses légumes au lieu de les vendre. C'est le problème quand vous avez un cœur grand grand comme ça. Il était assez pauvre donc et s'ennuyait mais ça allait changer. Il venait de mettre des piquets à ses tomates lorsqu'un merle vint se poser sur l'un des bâtons. « Bonjour Bûcheron, te souviens-tu de moi ? » Le salua l'oiseau. « Bonjour Merle. Je ne pense pas, il faut dire que je vois tellement d'oiseaux... » Lui répondit l'ancien bûcheron. « Je suis l'oisillon tombé du nid, grâce à toi, j'ai pu survivre. » Se présenta l'oisillon devenu adulte. « Oh ! Je suis tellement heureux de te revoir ! » S'enthousiasma le bonhomme heureux de voir que sa bonne action a porté ses fruits. « Je souhaite te remercier de ta gentillesse en te donnant un secret, vois-tu quand les merles plantent leur bec jaune dans la terre, cela veut dire qu'il s'y cache un trésor. » Expliqua le merle. « Un trésor ? » S'étonna le barbu. L'oiseau fit ses adieux et s'envola sans que le bonhomme n'eut le temps de demander plus d'explications.

     

    Le lendemain, ses voisins le virent allongé caché derrière une haie de haricots, une pelle à côté de lui à mimer une longue vue avec ses mains. Ils se demandèrent s'il était devenu frappadingue mais ne le voyant point bouger, ils finirent par détourner leur regard et vaquer à leur occupation. En réalité, il chuchotait dans sa barbe. « Attention matelots, ne faites pas un bruit, les pirates ne vont pas tarder ! » C'est alors qu'un merle se posa près des salades et donna trois petits coups de bec dans le sol meuble. « Les pirates enterrent leur trésor ! Chargez ! » S'écria le grand enfant en agrippant sa pelle. Il fit peur à l'oiseau et se mit à creuser à la recherche du trésor des merles. Dans son petit trou, il trouva une petite pièce d'or et deux d'argent. Au fil des jours, il trouva ainsi de nombreuses pièces de monnaies à l'endroit où picoraient les merles. Mais bien sûr, comme notre bûcheron a un grand grand cœur comme ça, il n'hésita pas à partager sa nouvelle fortune.

     

     

     

    Écrit par Arthur Dauptain, ©Tous Droits Réservés.

     

    Chêne des Hindrés - Brocéliande

    Chêne des Hindrés, dans la Forêt de Brocéliande.

    (Oui, je suis en manque de forêts en ce moment...)

    *

    Chêne des Hindrés - Brocéliande

    Et tiens, une autre photographie car je suis vraiment en manque. Regardez moi ces bras musculeux, ces pectoraux et cette tête surmontée de deux magnifiques cornes ! C'est pas tout les jours que je vois des arbres aussi beaux ... aussi sexy !

     Pardon...

     

    N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez aimé ce conte de ma plume !

    (C'est un super encouragement pour moi, pour continuer !)


    13 commentaires
  • Bonjour chères lectrices, chers lecteurs,

     

    J'espère que le précédent conte vous a plut, j'ai pas eu trop de retour vu que je ne l'ai publié que hier. Mais en voici un nouveau conte un peu loufoque. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire ! Et j'aurai même aimé faire d'avantage parler le géant bicéphale car c'est amusant d'avoir un personnage qui possède deux têtes ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

      © Dauptain Arthur, Tous Droits Réservés.

     

     

    Deux ogres et un prince.

     

    Il était une fois, un prince beau et majestueux dans de magnifiques vêtements de soie bleue et d'or. Sans épée, ni cheval, ni armure, ce prince était pourtant bien en pleine aventure. C'était bien la première fois que ce jeune noble mettait les pieds dehors. Il finit par se perdre dans une forêt. Alors un renard vint le voir et lui demanda gentiment. « Ô bon prince, es-tu donc perdu, toi noble châtelain loin de sa demeure ? » Alors le prince lui répondit. « Doux Feu d'Automne orangé, Chevalier des Champs et des Vergers, pourrez-vous me guider dans ton domaine ? » Ce à quoi le renard répondit, « Bien sûr votre seigneurie, je connais où chaque chemin mène. Je serai votre humble guide . Je vous servirai comme votre chevalier et vous protégerez des monstres avides. » Ainsi le Prince devint le Maître du Renard.

     

    Son nouveau compagnon prit bien soin de mener le Prince sur les bons chemins, lui donnant ses avis et bons conseils à chaque menace qu'ils pourraient rencontrer. Toutefois, ils virent plus loin sur le chemin, deux ogres gigantesques qui semblaient se disputer. Le renard conseilla comme déjà de nombreuses fois son maître, « Mon Seigneur, ces deux ogres sont les deux êtres le plus forts et dangereux de la région. Nous devons à tout prix les éviter ou nous périrons. » Mais le prince naïf, était curieux. « Mais pourquoi ces deux là se battent-ils ? Je suis curieux, peut être est-ce pour une idylle ? »S’interrogeait-il à voix haute.

     

    Il prit la décision de s'approcher des deux géants. Le renard le suivit à contre cœur.

    -«Tu as beau être mon frère ! Mais je t'arracherai tes têtes si tu ose dire que tu es le plus fort de nous deux ! » Hurlait-l'un de deux ogres dotait d'un seul et unique œil sur son front. L'autre géant qui au passage était doté de deux têtes n'était pas pour le moins impressionné.

    -« Cesse de dire des bêtises ! « On » est plus fort que toi ! Laisse moi la princesse où je te crève ton œil ! » Rugit-il encore plus fort, sûrement aidé par ses deux bouches.

    -« Mh … Excusez moi mes sires, on dirait, au sujet d'une princesse, une dispute. Pourrai-je aussi me joindre à cette lutte ? » Les salua le Prince.

    -« T'es qui toi l'avorton ? Tu veux notre princesse ? Tu veux qu'on t'écrase ? » Cracha le cyclope en fixant le prince d'un œil mauvais.

    -« J'ai une idée ! » S'exclama l'une des deux têtes de l'autre.

    -« Non ! Moi j'ai une idée ! » S'écria sa seconde tête.

    -« Donnons lui un défi ! » Proposa l'une de ses têtes.

    -« Oui ! Terrassons le dans un défi puis reprenons cette discussion. » Renchérit la seconde tête de l'abomination .

    -« Bon d'accord, amusons nous d'abord avec ce mioche, je choisis le premier défi. » Acquiesça l'ogre à l’œil unique.

    -« Le premier défi est : arracher la tête du Bœuf Sacré. Il est sur la falaise-dont-il-ne-peut pas-descendre. Tu peux seulement l'atteindre en grimpant la falaise-dont-il-ne-peut-pas-descendre. Si tu échoue, je te mange. » Annonça le cyclope fier de son idée. Il avait justement envie de manger du bœuf, et un prince serait parfait comme dessert.

    -« Très bien Seigneur Ogre à l’œil Unique ! J'accepte votre défi d'arracher la tête de cette bête antique ! » Accepta le Prince.

     

    Ainsi, le prince, le renard et le cyclope partir vers la falaise où vit le Bœuf Sacré.

    -« Comment puis-je donc faire pour remporter ce duel, ô Sage Feu d'Automne ? » Chuchota-t-il à son compagnon renard.

    -« Mon maître, vous êtes fort courageux pour un homme... Attendez-moi au pied de la falaise, je vais chercher l'herbe la plus verte de la vallée ! » Lui ordonna son conseiller.

    -« Très bien, je ne bougerai qu'à votre demande, mon fidèle conseiller ! » S'enthousiasma l'idiot.

    Le renard s'éclipsa. Après plusieurs heures de marche, le géant et le jeune noble arrivèrent au pied du mur de roche vertigineux. Sans dire un mot, le cyclope bondit sur la paroi et commença de grimper, avant de jeter un regard au prince. « Alors cloporte ? Tu ne grimpe pas ? Tu as trop peur ? » L'apostropha-t-il avant de reprendre son ascension. Bien que le monstre fut des plus horribles, le Prince s'inquiéta pour lui en le voyant grimper avec quelques difficultés. Puis l'ogre arriva en haut de la falaise. « Boeuf Sacré ! Tu es à moi ! » S'écria le géant dans un cri de victoire. De son côté le bœuf sacré grattait le sol de son sabot, près à charger, les naseaux fumant. L'ogre fit un pas dans la direction du ruminant mais celui ci le chargea à la vitesse qu'une vague de tempête submerge une plage. Le cyclope fut projeté dans les airs et tomba tout en bas de la falaise. Les os brisés, il ne put même pas tourner son œil unique dans la direction du garçon. « Gnnh... C'est ton tour... » Grogna-t-il. C'est alors que le renard revint avec l'herbe la plus verte de la vallée dans sa gueule. Il la posa au pied de son maître et lui dit : « Mon Maître, appelez le et agitez cette touffe de verdure. » « Merci fidèle conseiller, si je ne peux monter, alors sa tête me viendra de l'azur ! » Fanfaronna le Prince. Il se mit à agiter la touffe d'herbe la plus goûteuse de la région en appelant le bœuf sacré. « Ohé ! Vache Sacré ! Viens donc voir cette nourriture que tu n'as jamais eu loisir de déguster ! » Appela le Prince. Le bœuf vint au bord de la falaise et comme il a de très bon yeux pour repérer les meilleures herbes, il vit la chose la plus alléchante de sa vie. Mais de sa falaise, les Dieux avaient décidés qu'ils ne pouvait descendre … Alors il tendit le cou pour tenter de l'attraper. Il le tendit encore, et encore. Au bout d'un moment, alors que son cou était devenu aussi long que celui d'une girafe, il se rompit et la tête du bœuf sacré tomba aux pieds du Prince. « Ha hargh... Magnifique... Tu m'as battu... » Gémit le cyclope dans un dernier souffle avant de mourir.

     

    Ayant réussi le premier défi, le Prince et le Renard retrouvèrent le second ogre avec les cornes de la bête comme preuve de leur réussite. « Tu as osé tué « notre frère ? » Rugir les deux têtes du monstre. « Si je puis me permettre, votre frère mourut de sa chute car il a uniquement compté que sur sa force. Alors que j'ai utilisé ma ruse pour vaincre la bête féroce. » Rétorqua le Prince s'appropriant la ruse du renard. « Menteur ! Voleur ! « On » va te tuer ! « Notre » défi est un duel à mort, demain à la Colline Chauve ! » Vociférera le démon. « Très bien, j'accepte votre duel et ainsi la princesse sera saine et sauve !. » Accepta simplement le Prince. Une fois le géant parti s'échauffer pour massacrer son adversaire le lendemain, l'homme faible mais pas stupide au moins de croire pouvoir battre un géant, s'en remit à nouveau à son renard.

     

    -« Sage Feu d'Automne, à la ruse sans égal, mon moral est au plus bas. Comment puis-je, contre un si puissant ennemi, remporter le combat ? » Demanda le Prince.

    -« Votre seigneurie, vous me flattez. Mais vous n'auriez donc point remarqué ? » S'amusa le rusé.

    -« Quoi donc, doux ami ? » S'intéressa le garçon toujours étonné de la ruse de son compagnon.

    -« Il est puissant mais en utilisant ses faiblesses, vous pouvez vaincre votre ennemi. Il vous donne rendez-vous à la Colline Chauve car là bas ne pousse aucune fleur. Ce démon est connu pour être allergique aux fleurs pour son plus grand malheur ! » Expliqua le renard.

     -« Merci bel ami, grâce à vos hautes connaissances stratégiques, je vais battre l'ennemi de mes mains ! » S'enthousiasma le Prince.

     

    Ainsi le Prince et l'animal se séparèrent, l'un partit à la Colline Chauve, l'autre se mit en quête d'une fleur pour vaincre l'ogre.

    Assit sur le sol de terre noire de la Colline Chauve, le garçon s'était endormit contre un arbre mort. Il fut réveillé par les voix de tonnerre du géant. « Tu dors ? Et « notre » duel duel ? Doit « on » te mettre en pièce dans ton sommeil ? » Lui hurlèrent-t-elles dessus les deux têtes à l'unisson. « Messire, ne vous énervez point ! Vous allez pouvoir utiliser dans un duel honorable vos poings. » Lui assura le jeune Prince. L'abomination lança sa lance contre l'arbre qui transperça le tronc dans un craquement sinistre et prit sa grande hache avec ses deux mains. « Tais-toi ! « On » est lasse de t'entendre. » Rugit l'une des têtes. « « On » va te fendre encore plus facilement que cet arbre ! » Menaça l'autre.

     

    Le géant allait abattre sa lourde hache sur le frêle humain lorsqu'une petite boule de poils surgissant de nul part passa entre les deux têtes du monstre, une grande fleur rouge dans la gueule. L'ogre s'arrêta net dans son geste. « Ah … Ah … Atchoum ! » Éternuèrent les têtes de l'abomination. Le renard donna la fleur à son maître. « Mille merci mon fidèle ami ! Terrassons ce mon... » Le prince n'eut le temps de finir sa phrase que le géant se saisit de lui. « Sale roux rusé ! » Pesta-t-il à l'attention du renard. « Au secours ! Renard ! Sauve moi ! » Paniqua le prince. Le monstre lâcha sa hache et tenta de prendre la grande fleur à son rival. « Atchoum ! Donne nous... Ah... Ah.. Atchoum ! » Tentez d'ordonner la créature entre deux éternuement. « Jamais vous ... » Tentait de résister le faible humain avant de bêtement lâcher la fleur. « Ah … ah … Hahaha ! » Les éternuements de l'ogre se transformèrent en rire. Comme on dit, gens qui éternuent, gens qui … mais qu'est ce que je raconte moi ? Le renard se saisit alors de la fleur, bondit sur le genou fléchit du géant et bondit entre les deux têtes. « Quoi ? Non … Pas... Ah... Ah … Ah... Possible … Ah ! » S'exclamèrent les deux têtes se regardant et voyant le renard assit entre leur cou. Le renard bondit à nouveau alors que l'être bicéphale poussa un terrible éternuement. Les deux crânes se frappèrent si fort qu'ils se fendirent et le géant à jamais s'écroula dans un nuage de poussière et de bruit d'armures.

     

    Le Prince, en piteux état, encore tremblant et l'entre-jambe humide se releva avec difficulté.

    « Nous avons réussi mon brave ! Nous avons vaincu ensemble ce monstre ! » S'écria-t-il dans un cri de victoire. Le renard vint simplement s'asseoir devant lui comme s'il avait l'habitude de faire de tels actes héroïques tout les jours. « Que voulez-vous faire désormais noble seigneur ? » Lui demanda-t-il tranquillement. « De libérer la princesse des géants, il est l'heure ! » Proclama le héros ayant terrassé presque tout seul deux démons. « Pouvez-vous sage renard adoré, me mener à leur antre. » Lui demanda le prince. Le renard fut prit d'un frisson, mais il hocha la tête et mena son maître à l'antre des géants.

     

    Le prince se tenait face à l'entrée de la grotte sombre. Il se mit à crier à l'attention de la princesse

    -« Noble Dame, je suis le Prince, j'ai vaincu pour vous vos deux gigantesques prétendants. Je suis venus vous chercher pour me marier avec vous et nous serrons côte à côte unis à jamais dans un amour éternelle ! » l'appela-t-il. Une belle et douce voix se fit entendre au fond de la grotte : « C'est vrai mon prince ? Unis à jamais ? » « Oui ! Pour toujours ! » renchérit le Prince. Alors surgit des ombre de la caverne, une grande et grosse et horrible femme. Ses cheveux étaient fait d'algues boueuses et puantes, son visage était couvert de pustules putréfiant, de la chaire pourrie pendait de son cou. Ses seins était deux longs pies de vaches forts poilus qui sortaient de par dessous sa robe à peine suffisamment longue pour cacher ses deux jambes de bouc. C'était sûrement la plus horrible et repoussante femme qui puisse exister. Elle accourut vers le Prince en criant avec la même voix douce et agréable « Mon prince ! L'homme de ma vie ! » et se jeta sur lui. Alors que le prince suffoquait sous son emprise de cette fem... chose, il tenta de dire à son renard. « Pour...pourquoi ...vous m'avez … rien dit.... ? » Alors le renard lui répond amusé. « Tout simplement car vous ne m'avez jamais demandé si c'était une bonne idée d'épouser la princesse de deux géants. »

     

    Le renard qui avait jusque là toujours joué la comédie de le servir, abandonna cet idiot de prince à son triste sort et reparti dans la forêt à la recherche d'un autre imbécile qui pourrait le divertir un peu. Il faut bien avouer que ces stupides héros étaient parfaits pour débarrasser son territoire de ces immondes démons bruyants et sans cervelle. Mais avant toutes choses, une petite sieste au soleil s'imposait.

     

     Écrit par Arthur Dauptain, ©Tous Droits Réservés.

     

     

     


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  • Bonjour chères lectrices, chers lecteurs !

     

    Alors tout d'abord, j'ai enfin réussi à publier mon nouveau conte "Patte de Lapin" sur le blog et j'ai aussi publié  le conte sur wattpad dans une nouvelle "histoire". Les Contes des Forêts et des Champs. Je n'aime pas du tout le système de wattpad pas du tout fait pour publier des contes, mais je vais tout de même essayer de m'adapter.

    Ce mois ci, mon objectif est d'écrire et publier 5 à 6 contes. Oui, ça va être très dur vu qu'il m'a fallut rien qu'une quinzaine de jours pour "Patte de Lapin", haha ! Le but serait de tenter de participer aux concours d'écriture des Wattys 2018 et voir si ils refusent les recueils de contes. Bon comme tout les ans, ça se fait pas pour diverses raisons, disons que c'est un objectif secondaire pour ce mois ci.

    Pour les futures publications, j'ai toujours des poèmes en réserves et j'ai un second conte dont le brouillon est prêt que j'ai écris juste après "Patte de Lapin". Je l'avais évoqué sur ma page facebook et peut être sur le blog il me semble. Je rajouterai peut être le court conte "Deux Chevaliers se faisant face" dans le recueil "Les Contes des Forêts et des Champs" sur wattpad.

    Il va me falloir donc écrire encore trois nouveaux contes pour tenir mon objectif minimal ce mois ci. Je vais en chier blblblblblblb !

    Mais tout vos gentils commentaires m'encouragent grandement (et les j'aime sur facebook.).

    Cet été comme dit précédemment je ne pars pas en voyage, mais je ferai des petites sorties ce mois ci. Elles pourront aussi bien m'inspirer des contes que m'empêcher de les écrire, haha !

    Je pense faire comme précédemment et éditer cet article pour ajouter mes avancements.

     

    Merci de votre soutien, et à très vite, en espérant atteindre mes objectifs.

     

    Edit 3/07/18 : Aujourd'hui j'ai publié un nouveau conte de ma plume "Deux Ogres et un Prince" un conte assez loufoque et demain (sauf manque de temps) je publie un autre nouveau conte de ma plume, "Bûcheron au grand cœur" plus orienté magie, animaux doué de parole et rêverie. Je suis entrain de corriger mes fautes d'orthographes mais le conte est prêt. Un autre conte est aussi en brouillon depuis plusieurs jours attend d'être publié. Je souhaite écrire encore deux autres contes sur le thème "Forêt et Champs" pour mon défis personnel de ce mois ci.


    Edit 04/07/18 : Aujourd'hui j'ai publié un nouveau conte de ma plume qui devrait beaucoup vous plaire avec un bûcheron avec un coeur grand grand comme ça, des animaux qui parlent et de la forêt, domaine de la rêverie ! "Bûcheron au grand cœur" Bonne lecture !

    Un autre conte de ma plume devrait être publié demain ou après demain.Je vous laisse, l'après midi a déjà commencé (13h), j'ai pas mangé et j'ai des choses à faire ! ;)

     

    Edit : 07/07/18 : Bon, finalement je n'ai ni publié le conte avant-hier, ni hier, je ne pense pas que j'aurai le temps de le publier aujourd'hui. Ce soir je vais aux Lueurs du Temps à Provins, je vais essayer de ramener des photographies. (c'est de nuit et donc, ça va être compliqué.


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