• Inspiré des anciens romans courtois, plein d'héroïsme, mais aussi d'amour. Je vous laisse découvrir un écrit de ma plume, un petit conte d'amour courtois sur lequel j'ai travaillé il y'a déjà quelques mois. Pas eu le temps de le relire et l'ajouter au blog. Ca m'a prit comme si une mouche m'avait piqué à Minuit. Je devais le publier cette nuit ! J'ai donc passé la nuit à user mes yeux sur mon écran pour vous le poser alors que l'aube commence à se lever. Retrouvez un preux chevalier dans cet écrit et une mystérieuse jeune femme, qui me rappelle ces mystérieuses femmes elfes qui vivaient parmi les hommes autrefois. Moi, je vais aller me reposer après cette nuit de labeur, bonne lecture !

     

    © Ce texte est protégé par la propriété intellectuelle toutes copies interdites sans mon autorisation merci.Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

     

    © Dauptain A A Arthur, Tous Droits Réservés.

     

     

    Le Pont des Secrets

    Il y a fort longtemps, dans un royaume aujourd'hui oublié, vivait une belle reine dont la beauté légendaire faisait dire qu'elle était la plus belle femme du royaume, voir même du monde. Cette merveille de beauté et de douceur avait le cœur chagrin, car son mari, le Roi ne l'aimait guère, et préférait se consacrer à l'Art de la Guerre. Mais c'est à l’entraînement à la Bataille, dans la lice, parmi la foule qu'elle aperçut le meneur de la compagnie au fanion bleu. Un beau et mystérieux jeune homme à l'armure d'argent, brave et fier dont la cour murmurait déjà son nom, ses exploits et sa bravoure.

    Il remporta le jeu haut la main, sous les acclamations de la foule heureuse de son héros. Il eut pour récompense d'avoir l'autorisation d'embrasser la main de la douce et encore peu âgée souveraine. Mais plus qu'une bénédiction, ce fut une malédiction car hélas par accident leur yeux se croisèrent et ils furent séduit l'un par l'autre, du regard froid mais tendre du Guerrier et du joli regard triste de la première Dame de la Cour.

    Le noble soldat repensa souvent à cette rencontre en accomplissant moult exploits et agrandissant sa renommée épique au fil des Ans. Il ne pouvait que difficilement la quitter des yeux lorsqu'il rendait compte à son Roi de ses prouesses et quêtes finies avec succès et qu'elle siégeait au côté de lui.

    La calme Dame, elle, pensait en permanence à ce chevalier et interrogeait souvent ses servantes à son sujet. Apprenant quels terribles dangers celui qui occupait ses pensées affrontait, son cœur se serrait, mais quand elle le voyait à la Cour, son cœur soudain bondissait et quand leurs yeux se croisaient, elle rougissait. "Ne partagerait nous pas la même idylle ?" Songeait la jouvencelle.

    Cet amour caché emplissait son cœur de soucis, mais aussi de légèreté. Elle oubliait un temps soit peu les soucis de la Cour et son mari toujours absent et jamais là pour elle.

    Bien des années après l'échange de regards qui éprit deux âmes, le vassal monta à tel point dans l'estime de son suzerain , qu'il se dit qu'il pouvait proposer un rendez vous secret à celle qui occupe depuis tant d'années ses pensées amoureuses. Il lui donna rendez vous à un pont prêt d'une rivière paisible encadrée d'anciens et majestueux arbres. Un lieu parfait pour ce genre de rencontre, et qui prendra plus tard le nom de "Pont aux Secrets". La Reine, le cœur battant entourée quelques uns de ses plus fidèles domestiques s'approcha du Pont où il l'attendait dans l'angoisse. Elle se faufila tel le spectre d'une veuve, dans sa grande robe blanche flottant dans le vent nocturne.

    -"Ma Dame, j'attends depuis tellement de temps ce moment !" Commença t'il.

    -"Beau Chevalier, je suie vos aventures depuis tant d'années, qu'avait vous à me dire en une si belle soirée ?" S'empressa de demander la Reine pleine d'espoir de l’aveu d'un amour partagé avec cet homme se faisant moins jeune mais toujours plein de qualités et de beauté.

    Mais le brave ne répondit pas de suite, pour la première fois de sa vie terrorisé par le défi qui lui était imposé. Elle était venue. Certainement qu'elle l'aimait elle aussi. Il ne pouvait pas se défiler. C'était trop tard. Il regarda les flots encore clairs malgré l'obscurité, miroitant du feu des torches entourant le pont. Il observa les étoiles dans le ciel, tandis que la femme se rapprocha de son amant le sentant hésitant. Celui ci, sous le regard de la Dame de la Nuit, prononça enfin la Reine ses pensées.

    -"Ma Dame, depuis notre première rencontre, je n'ai cessé de penser à vous. J'ai accompli tout ces exploits car vous remplissez mes pensées et éloignez ma peur. Votre présence était là, derrière moi e guider mon épée et mes choix. Je devais vous protéger." Se lança le héros en s'approchant d'elle, fixant ses mèches brunes tombant délicatement sur son front.

    -"Quelle belle manière de m'attribuer ces exploits preux chevalier, mais ceux ci sont votre ! Quel mérite j'ai là dedans, vu que je suis restée au château telle une œuvre d'art, un trésor gardé par un dragon ?" Demanda la pure avec un peu d'hésitation tout en tentant de ne pas être attirée par les yeux grisâtres fixés sur elle. Son cœur se mit à battre plus fort.

    -"Depuis que j'ai pu effleurer la douceur de soie et la pâleur de lait de vos mains, je rêve toutes les nuits de pouvoir de nouveau toucher et caresser pareils trésors." Ajouta t-il en prenant les mains de sa convoitise, les approchant doucement de ses lèvres.
    Mais la merveilleuse, bien que partageant les sentiments de son prétendant prêt à trahir son Roi pour son Amour, se dégagea et recula.

    -"Mon bon, aussi preux et héroïque soyez vous, je ne puis accepter ! Je suis la Femme du Roi ! La Première Dame de la Cour !" Protesta la noble reine.
    -"Comment pourrai-je accepter pareille disgrâce? Vous osez vouloir que je vous aime et déclarer votre flamme ?" Continuai t-elle tandit que son amant tournait les yeux vers la Forêt.
    -"Je ne vous ai point parlé d'amour... Du moins par encore ... Serai ce un signe que vous partager mes sentiments?" Souffla l'Homme.

    -"Ou alors vous dites cela car vous souhaitez me voir dans l'embarra et ne partagez point mes sentiments ?" Soupira le chevalier.

    Le Sang de la Demoiselle se glaça et ne fit qu'un tour. "Je..." Tenta t-elle de prononcer.
    -"Alors, autant en finir! Si vous ne partagez pas cet Amour que je chérie depuis tant d'années, j'ai perdu ma raison de vivre!" S'écria t-il se laissant tomber à genoux.
    -"Pitié ! Grâce ! Tuez moi ! Vermine inutile qui a trahit son Roi pour un illusoire idylle!" Hurla t-il en détachant son épée et en la jetant aux pieds de celle lui ayant maladroitement brisée cœur.

    -"Messire..." Reprit t-elle.

    Elle se baissa pour ramasser l'épée qui gisait abandonnée à ses pieds.

    -"Ne dites plus jamais cela car ça m'effraie. Je vous chérie depuis le jour de notre rencontre et je me suis toujours inquiétée pour vous. J'aimerai fuir la cage de ce château sur votre monture, m'échapper de ce donjon avec vous, mais je ne suis point une quelconque pucelle qui peut s'abandonner à vos bras, preux seigneur. Je suis la Reine." Conclu la belle dame d'une volonté d'acier face à son devoir de suzeraine.

    Celle que plus tard certains appelleront la Dame Blanche toisait son amant de toute la hauteur de sa silhouette habillée de blanc. Cette soudaine fermeté surprit le guerrier. Cette femme lui avait toujours parut frêle et timide. Mais lorsqu'elle abandonnait son masque de gentille pucelle pour ses responsabilités, elle n'était plus la même. Elle était grande, forte, sûre d'elle, maîtresse d'elle même. Pourquoi ce n'était pas elle qui gouvernait plutôt que le Roi ? L’Épée d'argent dont la légende a oublié le nom luisait hors de son fourreau à la lumière des Étoiles. La frêle s'étant doucement métamorphosée en un être gelé et fier, telle une valkyrie du Nord. La Lune la baigna soudainement de sa lumière. Le courageux aventurier avait vu maintes merveilles et choses, mais ses pupilles écartées contemplaient ce spectacle magnifique et presque surnaturel. Elle était là, devant lui, telle une Déesse guerrière qui contrôlait son cœur et sa vie. Il avait toujours cru que celle qu'il aimait l’attirait par sa fragilité, mais c'était en réalité parce qu'elle son égale, son âme sœur. Une créature merveilleuse qui le dépassait même, et qu'il admirait.

    Le chevalier se releva en titubant comme rendu ivre par cette vision.

    -"Ma Reine, j'aimerai vous revoir ici quand nous le pourrions en secret. Je sais quelles sont nos places, mais je ne puis me passer de vous voir." Lui proposa son vassal l'âme éperdue.

    -"D'accord, qu'il en soit fait ainsi." Accepta la Reine dans un sourire radieux rayonnant autant que le clair de l'Astre de la Nuit.

    Ils s'approchèrent l'un de l'autre et s'embrassèrent dans une seule et même volonté tandis que les branches des saules semblait s'étirer pour toucher les deux amants partageant enfin leur premier baiser sur le dit "Pont des Secrets".


    Ils se reverront ainsi durant de nombreuses années...
    Avant que leur secret fut un jour trahi....

     

    Écrit par Arthur Dauptain, © Tous Droits Réservés.


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  • A la base, j'avais pour idée d'écrire un conte avec l'idée de base de "La Mésaventure de Harold le Nain". Mais raconter cette histoire sous l'apparence d'un conte lambdas traditionnel me plaisait pas ... Histoire pas assez pertinente, trop ridicule ... Puis, sur un coup de tête, je me suis lancé à la narrer via son personnage principal, Harold le Nain, lui même dans le cadre d'une taverne crasseuse de fantasy.
    Je peux vous dire que j'adore décrire les ambiances assez rôlistique de ce genre de lieu, la crasse, des petits détails ajoutés avec beaucoup d'humour et d'amusement ! Bref, ce qui était une épine bien douloureuse dans le pied s'est transformée en un grand plaisir d'écriture et je l'espère, sera un grand plaisir de lecture pour vous !

    Bonne lecture !

     

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    La Mésaventure de Harold le Nain

     

    La Mésaventure de Harold-Le Nain

     

     

    C'était par une sombre soirée d'hiver dans le fond d'une taverne, Harold le Nain fixait le fond de son verre de vinasse en pensant à quelconque infortune.

     

    -« Eh ! Dit donc Harold ! T'as pas l'air dans ta chope aujourd'hui. » Lui dit on compagnon de cuvée.

    -« Bah, ça pourrait aller mieux … Beaucoup mieux … » Marmonna le grand nain dans sa barbe rousse.

    -« Qu'est-il arrivé à notre bon vieux compagnon gueulard toujours joyeux ? T'as miné que d'la caillasse ? » Se moqua un autre buveur, une sorte de roublard humain dans un grand vêtement de tissu sombre et à l’œil couvert d'une profonde balafre et un bandeau.

    -« Non ! C'est bien pire ! Je me suis fais attrapé par un troll dans un bois ! » Ronchonna Harold.

    -« Haha ! Un Nain dans une forêt ? » Ria un courtaud étalé non loin bien imbibé d'alcool.

    -« Et tu lui as coupé les deux jambes avec ta hache ? » S'amusait le mystérieux voleur.

    -« Non ! Il m'a prit par surprise ! Il m'a assommé par derrière avec une grosse pierre ! » S'énerva notre héros en serrant sa main gantée d'un vieux cuir usé à en faire craquer les coutures plus vraiment de la veille. « Et il m'a prit ma hache ! » Rajouta le barbu en se grattant son nez difforme comme un tubercule écrasé.

    -« Oooh ! » Poussa à l’unisson tout les buveurs de l'auberge d'un coup enfin intéressés par l'histoire de ce courageux nain même pour les critères de sa race.

    -« Alors tu l'as tué en lui mettant tes poings dans sa sale trogne ? » S'écria un mineur admirateur du fier Harold

    -« Pas vraiment ... » Semblait fort gêné tout d'un coup ce nabot à la réputation de grand guerrier d'ordinaire.

     

    Tout les buveurs regardèrent cet habitué de la taverne l'air grave, quelque chose n'allait pas … Harold avait d'ailleurs commandé qu'un cruchon à l'aubergiste et n'y avait à peine touché.

     

    -« Il m'a capturé et ficelé comme une vieille saucisse ! » S'énerva le montagnard les sourcils en bataille encore moins en ordre que d'habitude. « J'ai rien pu faire... » Sanglota Harold, le nez dans sa chope mal lavée en tapant du poing sur la table.

     

    Un silence pesant s'installa dans la salle. Les vieux chandeliers projetaient une lumière vacillante sur les vieilles tables de l'établissement et l'auditoire stupéfait. Les bûches enflammées de la cheminée qui crépitaient semblant en maudire la scie qui les avaient coupées étaient le seul bruit que l'on pouvait entendre en dehors des hurlements du vent au dehors.

     

    -« Mais tu t'es sauvé, non ? » S'enquit un de ses compagnons.

    -« Oui … mais à quel prix ! » Dit le Nain en pleurant à chaude larme devant son assistance silencieuse.

    -« Tu t'y es pris comment pour t'échapper ? » Demanda l 'Homme borgne expert en évasion.

    -« Eh bien … Le troll a accepté un marché... si il me laissait la vie sauve... » Commença hésitant le gaillard de plus en plus ramassé sur son tabouret.

     

    Son public l'écoutaient sans en perdre une miette, tout comme quelques souris courant sous les tables. Harold, lui, commença à se maudire d'avoir ouvert la bouche et confié ce cuisant échec.

     

    -« Il m'a d'abord demandé de lui ramener quelque chose qui brille... Alors je lui ai ramené une marmite d'un bel acier en espérant qu'il ne me cuise pas dedans mais … » Continuait le malheureux devant son auditoire qui semblait s'amuser de sa mésaventure. « Malheureusement, ça n'a pas suffit au Troll … Je suis retourné vers ma petit maison prêt de la mine mais il m'a suivit … Et … » La narration du nain se poursuivait en même temps que son glissement sous la table tellement il avait honte.

     

    -« Et ? » S'impatientait un paysan humain bien amoché par l'alcool qu'il avait consommé.

     

    Harold hésita … Devait-il inventer une histoire rocambolesque pour se tirer d'affaire ?

    Non ! Après tout les Nains sont toujours des gens loyaux et honnêtes malgré ce qu'en dise les Elfes !

     

    -« Il m'a à nouveau assommé dans la neige, un grand coup sur la tête ! Paf ! Mon crâne a failli céder cette fois ci ! Et il est rentré chez moi et il est partit avec tout mon trésor, mon or et mes biens … Je l'ai vu s'enfuir avec son butin le nez en sang allongé dans la neige comme une larve, j'ai rien pu faire... ! » Conclu le narrateur et acteur de la pire mésaventure que le Peuple des Montagnes est connu.

     

    Tout les clients de la taverne se mirent à rire d'un rire moqueur et fortement alcoolisé en tapant de leurs chopes en clamant « A Harold ! Le Nain-Sans-Trésor ! ».

    Tout rougît, et pas qu'à cause de l'alcool, Harold quitta les relents forts désagréables de la taverne et partit dans l'air fort et frais du dehors.

     

    Les locaux se moquèrent encore longtemps de lui à tel point qu'un jour, ils virent ce brave courtaud faire son baluchon et prendre sa belle hache toute neuve et partir en aventure on ne sait où.
    Certains prétendent qu'il a était dépecé par un troll en riant, d'autres disent qu'il s'est sûrement vengé, à retrouvé son trésor et il creuse au fond d'une profonde mine pleine de diamants … bah oui ! On parle du Grand Harold tout de même !

     


    Écrit par Arthur Dauptain.


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  • Voici un petit bonus, une petite nouvelle se déroulant dans mon univers de fantasy écrite comme un rapport militaire d'un caporal éclaireur du Royaume de Lorn. Les Soldats Éclaireurs ont la lourde tâche de surveiller les centaines de kilomètres de frontières sauvages difficile et faiblement peuplés servant de zone tampon entre le Royaume de Lorn et les pays et royaumes voisins. Tâche encore plus ardue lorsque des dragons sont en maraudes....

     

     

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    Rapport de la Ve Patrouille,

     

    Frontière du Royaume de Lorn avec le Pays de Lorckam.
    Incident : Dragon aperçu.


    Caporal éclaireur Fox,
    13 Adrine de l'An 3361.


    Notre patrouille marchait sur le secteur de landes entre notre beau Royaume et le Pays de Lorckam pour surprendre tout mouvements de troupes ou évenements suspects. La journée était incroyablement belle pour la saison et mes hommes marchaient difficilement sous une telle chaleur. Nous étions également pas assez pourvu en eau.

     

     

     

    L'accident est arrivé au moment où notre groupe discutait d'un changement de direction. Seul le Soldat Firen entendit le grondement annonçant l'arrivée du dragon au loin. Il a essayé de nous prévenir, mais nous n'avons pas voulu écouter ses dires. Un dragon dans cet endroit rocailleux de collines où les plus hauts arbres était de grands taillis épineux ? On l'aurait sûrement vu venir !

     

     

     

    Toutefois il est resté alerte et quand le dragon fonça sur nous, il nous prévint :

     

    « Compagnons ! A couvert ! Dragon ! » a t-il hurlé.
    A peine nous étions nous retourné que nous vîmes le cuir écailleux de la bête plonger vers nous ! Nous nous jetâmes à couvert derrière des rochers et la bête rasa le sol, nous frôlant presque de son armure d'écailles, nous giflant des tourbillons du vent de ses immenses ailes. De toute ma vie de Soldat, j'en ai vu des choses énormes, des trolls, des araignées géantes, des wyvernes et même les restes d'un golem de pierre. Mais je n'avais jamais vu quelque chose d'aussi colossale et effroyable qu'un dragon ! J'ai beau être un brave, j'ai eu du mal à pas laisser la peur me paralyser lorsque la bête poussa un puissant rugissement ! Ce cri était effroyable ! J'ai gardé mon courage de justesse au Nom du Ô Grand Dieu Lorn ! Je devais montrer l'exemple à mes hommes !

     

     

     

    Mais contre toutes attentes la Sentinelle Firen se redressa et marcha sur le sentier grand et fier poussé par on ne sait quelle volonté hérétique. Le monstre se posa après une virevolte devant lui. Il montra son épée à l'horizontale dans son fourreau, face à la créature. Un geste qu'on pourrait accuser de sorcellerie et condamner le Soldat Firen pour ça. Du moins nous avons cru que son destin allait se finir aussitôt lorsque la bête monstre approcha son horrible mâchoire de notre compagnon. Je lui cria « Courez ! Restez pas là ! ». Mais le dragon le renifla et s'envola d'un coup d'aile dont le souffle forma un grand nuage de poussière.

     

     

     

    Le courageux Firen s'écroula tremblant , mais je peux vous affirmer que c'était de la peur et non sous quelques sorts hérétiques. Ainsi je pense que nous n'avons point besoin de faire appelle à l'Inquisition. Malgré le savoir hérétique employé dans ce geste nous devons saluer le Courage et le Dévouement envers ces camarades de l’Éclaireur Firen qui s'est dressé courageusement face à cette horrible chose. Un geste au combien digne de notre Ô Grand Dieu Lorn, et lui remettre des félicitations.

     

     

     

    Toutefois, suite à cette accident lors de notre patrouille de la frontière, nous pouvons supposer que le Royaume de Lorckam possède désormais des dragons. Le Dragon vint et repartit en direction de ce Pays Maudit de Magiciens.

     

    Votre Vassal, Le Caporal Éclaireur Fox.

     

     

     

    Écrit par Arthur Dauptain, © Tous droits réservés.

     


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